voyage(s) en patrimoine 91

La Maison de Banlieue et de l'Architecture et l'Ecole et espace d'art contemporain Camille Lambert partagent un projet scolaire de sensibilisation à l'environnement urbain, entre patrimoine et art contemporain, avec 130 élèves du territoire des "Portes de l'Essonne".

Ce projet, intitulé "lieux communs : traversées, rencontres et représentations" est restitué dès aujourd'hui sur le blog : http://lieuxcommuns2012.blogspot.com/

Vous y retrouverez des photographies de visites, des déroulements de séances, des témoignages de participants, des travaux d'élèves... au fur et à mesure de l'avancée du projet, qui se termine en juin prochain.

N'hésitez pas à nous laisser vos commentaires !

de Juvisy sur orge à Evry en passant par Corbeil-Essonnes, puis vers Chamarande. 

le site: présentation de cineam

http://www.crpve91.fr/Projets%20Partenaires/Cineam/association.php

les actualités de cineam:

http://www.crpve91.fr/Projets%20Partenaires/Cineam/actus.php

CINÉAM a pour mission d’assurer la sauvegarde et la valorisation du patrimoine cinématographique amateur des années 20 jusqu’à nos jours, ayant pour thématique ou pour cadre le département de l’Essonne ; un des sujets prioritaires de travail étant le logement social, les grands ensembles.

Ces films collectés sont numérisés et valorisés lors de projections.
Ils constituent des témoignages uniques sur l’histoire socioculturelle des habitants.
Les sauvegarder et les montrer, c’est transmettre la mémoire collective départementale.

Les films de la collection sont à disposition du public, des enseignants, professionnels de l’histoire, de l’architecture, de l’audiovisuel, chercheurs, et tout organisme qui en fait la demande.

CINÉAM est membre de  l’A.E.I, Association Européenne des Inédits qui fédère en Europe l’ensemble des cinémathèques régionales concernées par le patrimoine cinématographique amateur.

La formation 2010-2011 a réuni 16 professeurs inscrits à "Voyage(s) en patrimoine" et 5 professeurs inscrits à "Voyage dansé en patrimoine" (danse option E).

En appui sur des structures culturelles essonniennes, avec le concours de professionnels dans les domaines artistiques, scientifiques, et de l’environnement, et en partenariat avec la SNCF (lignes C et D), aborder le patrimoine comme lieu de responsabilités partagées, de construction de connaissances, et comme incitation à la création contemporaine. En prenant en compte les références du patrimoine de l’Essonne ainsi que la question du voyage, ouvrir la notion de "déplacement" à sa double dimension physique et mentale　: travail sur le détournement des habitudes, le décalage des comportements, la mise en situation d’actions dans l’espace public. Elaboration par les participants-performeurs de séquences jouant sur des attitudes simples et quotidiennes avec l’aide de danseurs et de chorégraphes en relation avec les lieux visités et le mode de déplacement utilisé.

Associés depuis 1994 sous le générique "Les gens d’Uterpan" (www.lesgensduterpan.com) , les chorégraphes Annie Vigier et Franck Apertet interrogent les normes qui régissent la danse et le spectacle vivant. Leur travail privilégie l’expérimentation en explorant les limites du corps et de la représentation. Utilisant la référence de la performance, leur travail est produit et présenté aussi bien dans les réseaux des arts plastiques que de la danse expérimentale, en France et à l’étranger. Ils proposent par ailleurs, dans le cadre d’ateliers en collège, école, lycée, école d’art,… un travail pédagogique en filiation directe avec le travail de création élaboré avec les interprètes de la compagnie. Annie Vigier et Franck Apertet sont en résidence depuis 2008 au Centre d’art contemporain de Brétigny. L’association "Les gens d’Uterpan" est subventionnée par le département de l’Essonne et la Communauté d’agglomération du Val d’Orge.

Le stage "Voyage(s) en patrimoine" s’est articulé cette année autour d’un projet spécialement conçu par Franck Apertet et Annie Vigier. "Tresca" ("la tresse"), nom donné à une danse médiévale, rappelle tout d’abord que le territoire de l’Essonne conserve les traces mémorielles et physiques des chemins de Compostelle. Mais la tresse met aussi en évidence, par ce qu’elle sépare et relie, recouvre et dévoile, interrompt et poursuit, l’action de décalage dont elle procède pour se constituer. Ainsi "Tresca" propose d’appréhender les notions d’art, de patrimoine, de territoire et de culture par un décalage de pratique et de perception.

Pour cela, trois vecteurs, donnant lieu à différents protocoles d’actions, ont été choisis　: le déplacement, la visite, la médiation.

Le déplacement　: les déplacements impliquent ou "　conditionnent　", selon le moyen de transport utilisé, différents états d’esprit et de corps. En jouant avec les notions de temporalité, de différé, d’échange, de repos et d’action, il s’agit de rendre sensible pour chacun ces différents conditionnements.

La visite　: en agissant sur des contraintes d’espace, de durée et de groupe, l’enjeu est de modifier les pratiques des visiteurs en expérimentant d’autres formes d’approche visuelle et auditive d’une œuvre, d’une institution, d’un espace public,…

La médiation　: prise en compte comme énoncé d’apprentissage et de connaissance, il s’agit d’opérer un décalage perceptif de la médiation par la mise en place de plusieurs modalités jouant sur l’anticipé, le direct et le différé.