Les élèves imaginent la description d'un château, du point de vue de celui qui le découvre.

Ce château aura l'air hospitalier ou hostile.

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Texte de Géry

Perceval galopait à bride abattue vers la fumée qu’il voyait au loin. Il arriva devant un grand village surplombé d’un château majestueux. Lorsqu’il s’approcha de la forteresse, Perceval vit l’étendard flamboyant accroché à la muraille, il en eut le souffle coupé. C’était un magnifique dragon rouge vif qui crachait des flammes d’or sur un fond bleu roi . Le château, lui, semblait accueillant avec quatre grandes tours et un gigantesque donjon au milieu de la grande cour . L’étable de cet édifice était remplie de magnifiques destriers et de tout l’attirail du palefrenier. Ce seigneur devait être assez puissant car lorsque le chevalier visita l’armurerie, il fut ébahi par la richesse de ce qu’il vit : les poignards, les épées, les lances, les écus et même les arcs avaient l’air d’être conçus par des divinités. Il continua dans le couloir et aboutit à la sortie. Le jeune homme faillit tomber dans les douves lorsqu’il traversa le pont-levis en bois de chêne pour rentrer chez lui. Ce défenseur de la justice jeta un dernier coup d’oeil à la demeure du seigneur.

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Texte de Rayane

Le château que vit Perceval était noir. Il y avait quatre tours sur lesquelles de petits drapeaux rouges flottaient.
Perceval s’approcha jusqu’au pont levis et il vit une centaine d’archers sur les tours et derrière les créneaux.
Au-dessus de la porte de fer il y avait un blason où un dragon noir crachait des flammes sur un lion d’or.
Quand Perceval entra dans la forteresse, une dizaine de chevaliers s’approchèrent, sans doute pour vérifier qui était entré. A ce moment-là, Perceval comprit que ce château était en guerre et qu’il n’allait pas pouvoir l’accueillir.

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Texte de Samuel


Perceval était sur son cheval et avançait d'un pas tranquille. Cela faisait plusieurs jours qu’il sillonnait vallons et forêts mais ce jour-là, le paysage changea fortement car il se retrouva sur un sentier extrêmement étroit, entre deux pans de falaise.
A une distance de quatre cents mètres, on distinguait une faille dans la roche. Elle formait un chemin, jonché d'arbres, qui montait sur un large plateau recouvert d'herbe grasse et rase. Arrivé en haut, il aperçut un château qui dominait une colline verdoyante. Celui-ci avait l’air accueillant et était décoré de superbes statues de calcaire, ainsi qu’un saut de loup qui formait un fossé sec. Il portait toute la structure et également les jardins aromatiques ainsi que les arbres fruitiers de la basse- cour. Perceval frissonna d’autant de splendeur et lorsque son cheval s’approcha en trottant, chevauché par son cavalier à l’air noble, il vit un pont levis abaissé, se découpant sur les pierres de craie. Les énormes chaînes de fonte qui portaient les grandes planches de bois, venaient s’accrocher sur les façades des châtelets. Avec toute cette puissance et ces fortifications majestueuses, Perceval fut encore plus déterminé à pénétrer dans l’enceinte. Dans la haute cour, de multiples drapeaux, faits de tissus rouges et brodés d’or, portant l’emblème du seigneur, étaient accrochés sur les créneaux et plongeaient dans le vide. Quelques paysans curieux d’une nouvelle visite d’un chevalier si noble et vaillant, accoururent pour former un amalgame de personnes. Un brouhaha s’en échappa puis Perceval, lassé des compliments qu’on lui faisait, prit un air distrait en levant la tête. Là, il perçut derrière un vitrail une silhouette qui semblait l’observer. Elle ressemblait fortement à celle d’un seigneur car vu l’ampleur de ses habits, il était richement vêtu et regardait le nouvel arrivant d’un air songeur et semblait réfléchir à quelque chose. Le jeune homme tourna légèrement la tête et lorsqu’il s’aperçut du coin de l’œil que l’ombre du personnage avait disparu, le jeune homme décida de faire panser son cheval et de lui apporter des soins car cela faisait plusieurs jours qu’il n’en avait pas reçu. Perceval continua donc d’inspecter non pas les alentours de la forteresse mais bien les intérieurs de l’édifice. Il fit son premier pas dans le château en ouvrant une petite porte en bois qui semblait accéder au donjon. Là, il vit que la ferronnerie de la poignée portait le symbole du domaine. Il monta les escaliers qui s’offraient à lui et lorsqu’il arriva au sommet de la tour, Perceval s’aperçut qu’il se trouvait dans des appartements où se tenait un lit à baldaquin couvert de soie rouge, qui ornait la grande pièce. Soudain pris par surprise, une main fit sursauter le chevalier et une voix résonna dans toute la tour…


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Texte de Manou


Perceval galopait depuis le lever du jour sur son destrier quand il arriva dans un village. Les maisons étaient délabrées et mal entretenues, les pavés des routes avaient été arrachés pour permettre de refaire la façade des maisons. L’église était à moitié effondrée et les serfs étaient entassés dans leurs chaumières ou travaillaient dans les champs. Perceval dépassa le village et continua son chemin quand il aperçut au loin quatre tours gigantesques qui se dressaient au milieu des arbres. Il s’approcha un peu plus et découvrit de puissantes murailles d’un gris sombre, un immense pont-levis et des douves tellement profondes qu’il n’en voyait pas le fond. Le jeune homme s’arrêta devant la herse d’un gris métallique et appela les gardes. Dès qu’ils le virent, les gardes interrompirent leur ronde et le prenant pour un ennemi, lui lâchèrent une volée de flèches. Perceval partit au triple galop et se réfugia dans la forêt