Atelier de poésie

Sous ses airs aguicheurs,

Une malicieuse menteuse

Se cachait.

Elle répandait

Le bonheur

Autour d'elle...

D'un coup d'aile                                                                         

Appararut alors, une déesse sans aucun défaut.

L'amour se mit à naître autour d'elle comme une fleur.

Mais lorsqu'il fût trop fort,,

Elle enleva son masque

Ce qui brisa le coeur amoureux du pauvre amant.

Elle rejoua ce jeu

Tous les jours

Avant d'être finalement démasquée..

Le jour se lève,

Sur la plaine.

Une atmosphère chaleureuse,

Nous sort d'une nuit rêveuse.

Un soleil d'une rare beauté,

Montre le bout de son nez.

Les oiseaux chantent,

Les fleurs dansent.

Ce spectacle unique,

Est vraiment magnifique.

Devant moi il est raide,

En moi je cherche de l'aide,

Sa veste noire ondule au vent,

La brise de l'hiver dans l'air sifflant,

Une caresse sur ma joue endormie

Me rappelle la révolte de ma vie.

Et mes yeux qui fixent le démon,

En feu ma pupille, au froid mes émotions,

Le démon qui hurle dans le vent mon prénom,

Je ne comprends rien, je fuis le démon,

La créature qui n'entend que mes pas,

Qui en fermant les yeux devinerait mon émoi.

Et sans me retourner je m'enfuis,

Je fuis mon démon, je fuis mes envies,

A chaque pas regardant les feuilles noires,

Courant entre les arbres, fuyant la robe noire,

Je m'arrête, souffle, mais ne repars,

Je regarde derrière moi et ne vois rien,

Sans bruit je comprends mon faux espoir,

Mon imagination qui joue des tours et n'entend rien.

Nuit sans Lune,
Nuit obscure,
Ses lèvres mercures,
Corps sans lacune.

Il avance doucement,
Il marche furtivement,
Personne ne l'entend,
Claquent ses dents.

Il est ivre de sang,
Ivre des vies qu'il prend,
Il rentre chez lui,
Traine sa cape de nuit.

Ensuite il attend,
Attend le mois suivant,
Attend la nuit sans Lune,
Corps sans lacune.

Ses ailes déployant,
Dans la douce lueur du levant,
Ses ailes, l'air battant
Au-dessus de l'eau au reflet miroitant,
Se regardant,
S'observant.

Frôlant l'eau,
Remontant plus haut,
Défiant le Soleil,
Comme pareil,
Zigzaguant,
Dans l'air voletant;
L'oiseau se pose,
Se repose.

Il vivra
Aussi longtemps qu'il faudra,
Mais quand son heure viendra,
A terre il tombera,
Dans l'écûme plongera,
Dans l'océan se noiera.