"La Nuit", Elie Wiesel


De quoi parle le livre ?

Elie Wiesel est un enfant vivant chez ses parents à Sighet et étudiant Juif. En peu de temps,les armées allemandes arrivèrent dans la ville. Au début elle étaient pacifistes mais au fur et à mesure, elles commencent à battre les gens, à restreindre leurs libertés et à les exploiter.

Petit à petit les Juifs partirent par convois pour une longue marche interminable dont ils ne connaissaient pas la destination. Ils étaient arrivés dans les camps de concentration.

Là-bas, ils furent triés et furent mis au travail forcé, les plus faibles étaient tués en les brûlant vivants dans des grands fours crématoires. Elie n’avait avec lui comme personne chère que son père qu'il voyait pendant les repas et pendant les appels.


Les thèmes du livre




Notre choix d'extrait

Nous avons choisi cet extrait de Auranne qui est le suivant :

Notre premier geste d'hommes libres fut de nous jeter sur le ravitaillement. On ne pensait qu'à cela. Ni à la vengeance, ni aux parents. Rien qu'au pain.
   Et même lorsqu'on n'eut plus faim, il  n'y eut personne pour penser à la vengeance. Le lendemain, quelques jeunes gens coururent à Weimar ramasser des pommes de terres et des habits - et coucher avec des filles. Mais de vengeance, pas trace. 
   Trois jours après la libération de Buchenwald, je tombai très malade: un empoisonnement. Je fus transféré à l'hôpital et passai deux semaines entre la vie et la mort.
   Un jour je pus me lever, après avoir rassemblé toutes mes forces. Je voulais me voir dans le miroir qui était suspendu au mur d'en face. Je ne m'étais plus vu depuis le ghetto.
   Du fond du miroir, un cadavre me contemplait.
   Son regard dans mes yeux ne me quitte plus.



             Nous avons choisi cet extrait car même après tout ce qu'ils ont vécu dans les camps de concentration, ils ne veulent pas se venger. Ce qui prouve donc que la vie est plus importante que la vengeance : "ni à la vengeance (...). Rien qu'au pain". Le pain est symbole de la vie dans les camps. Dans un autre extrait, on peut trouver une métaphore : "un cadavre me contemplait". Elie se compare à un cadavre en revenant des camps de concentration. Il fait des répétitions du mot "vengeance" pour insister sur le fait que tout les survivants pensent plus à manger qu'à se venger. Il affirme que même en étant libres c'est aller chercher à manger qui les intéressent. Il dit aussi que une fois délivré, il est tombé malade et qu'il a souffert. Il insiste avec les expressions "très malade", "je passai deux semaines entre la vie et la mort cela montre donc sa souffrance.

Et les lecteurs, qu'en pensent-t-ils ?                                            


Commentaires

1. Le 16 novembre 2014, 15:17 par APuyaubert

BRAVO ! Je vous félicite pour votre travail ! :-)
A. Puyaubert

2. Le 22 novembre 2014, 18:52 par Perissinotto

Bravo les gars ! Très bon travail.