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24 juin 2019

Monique Dixsaut, Platon et la question de l’âme, Vrin 2013, lu par Jérôme Jardry

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Monique Dixsaut, Platon et la question de l’âme, Études platoniciennes II, collection Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie, Vrin, 2013 (288 pages).

Platon et la question de l’âme est le deuxième tome des Études platoniciennes de Monique Dixsaut (le premier est paru en 2000 : Platon et la question de la Pensée, Vrin, Histoire de la philosophie). Cet ouvrage regroupe des articles qui ont été édités dans des revues et des ouvrages collectifs. On ne peut être que très heureux de retrouver ces textes dans ces deux tomes qui procèdent à des lectures pointues, détaillées et très éclairantes des dialogues de Platon. On y voit l’unité profonde d’une démarche qui est celle de l’histoire de la philosophie et de celle du « philosopher ».

 

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06 juillet 2018

Frédéric Schiffter, La Beauté - Une éducation esthétique, Autrement 2012, lu par Laetitia Vidal

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Frédéric Schiffter, La Beauté - Une éducation esthétique, Éditions Autrement, collection Les grands mots, septembre 2012 (128 pages).

 

Comme le suggère le sous-titre de l’ouvrage, l’auteur, Frédéric Schiffter, se propose ici de faire partager à son lecteur certaines étapes décisives de sa propre initiation esthétique, ayant forgé son approche du beau, entre mémoire et imaginaire.

 

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05 juillet 2017

Jacques Aumont, Le Montage, « la seule invention du cinéma », Vrin 2015, lu par Didier Lemaire

Jacques Aumont, Le Montage, « la seule invention du cinéma », Vrin, oct. 2015 (107 pages). Lu par Didier Lemaire.

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 « UN JOLI MOT : IL A TOUT POUR RÉUSSIR »

L'image cinématographique ne doit pas être confondue avec le tournage. Car l'image en mouvement, qui apparaît successivement – du moins après les frères Lumière, quand le cinéma est devenu une industrie à fiction –, n'est jamais qu'un élément parmi l'ensemble des données narratives du film. Le saut d'un plan à l'autre avec l'enchaînement des différents points de vue permet en effet  de raconter une histoire en image. Le cinéma n'est donc pas véritablement un art mimétique. Le montage constitue bien au contraire, selon le mot de Godard, « la seule invention du cinéma ».

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31 janvier 2017

Myriam Revault d'Allonnes, La crise sans fin. Essai sur l'expérience moderne du temps, Seuil, 2012, lu par Nathalie Godefroid

http://media.paperblog.fr/i/586/5869312/livre-crise-sans-fin-essai-sur-lexperience-mo-L-qFz0qW.jpegMyriam Revault d'Allonnes, La crise sans fin. Essai sur l'expérience moderne du temps, Seuil, La couleur des idées, 2012.

Notre présent est envahi par la crise. Mais qu'entendre par « crise » ? On dit « la » crise, notion englobante qui rassemble des domaines très différents (économie, autorité, éducation…). La notion en est obscurcie. Car au sens originel la krisis, c'est le jugement, la séparation, la décision, autrement dit le moment décisif qui permet le diagnostic et la sortie de crise. Or aujourd'hui, la crise est marquée par l'indécidable, elle est permanente, c'est le milieu et la norme de notre existence, instaurant ainsi une nouvelle expérience du temps.

 Dans notre époque « post-moderne », le temps n'est plus moteur d'une histoire à faire, c'est un temps sans promesse : le futur est incertain, tout s’accélère mais rien ne bouge, l'initiative en reste paralysée. C'est pourquoi il faut repenser la question de l'orientation vers le futur, car une société peut-elle se passer d'un sens de l'histoire ?

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11 octobre 2013

François Hartog, Croire en l’histoire, Flammarion, lu par Sylvie Coirault-Neuburger

François Hartog, Croire en l’histoire, Paris, Flammarion, 2013

Dans son livre Croire en l’histoire, François Hartog, directeur d’études à l’EHESS, montre la remise en cause de la toute-puissance des historiens sur le sens du monde et du temps, dans les années d’après 1945 puis surtout depuis les années 1980. La rédaction même d’un livre d’histoire pose des problèmes dont on peut se demander s’ils relèvent d’une poétique.

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21 mai 2013

Nicolas Piqué, Les Ordres de l'histoire : origine, discontinuité, nouveauté, lu par Arnaud Rosset

Nicolas Piqué, Les Ordres de l'histoire : origine, discontinuité, nouveauté, PUF/Cned, Paris, 2010, lu par Arnaud Rosset. 

Dans cet ouvrage, l'auteur revisite les principaux courants de la philosophie de l'histoire et révèle une tendance commune à ignorer la singularité du temps historique (caractérisée par sa discontinuité) au profit d'une pensée abusivement unificatrice. Cette critique préalable permet alors de dégager les conditions d'une analyse de l'histoire réellement ouverte à la question des ruptures et au surgissement de la nouveauté.

In this book, the author revisits the main currents of the philosophy of history and reveals a common tendency among them to ignore the singularity of “historical time” (characterized by its discontinuity) in favor of an abusive unification. This critique is then used to identify the conditions necessary for an analysis that would take into account the issue of historical rupture and novelty.


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