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13 décembre 2016

Paul Valéry, La crise de l’esprit, suivi de Note (ou l’Européen), Manucius, Le philosophe, Paris, 2016, lu par Florence Salvetti.

Paul Valéry, La crise de l’esprit, suivi de Note (ou l’Européen), Manucius, Le philosophe, Paris, 2016, lu par Florence Salvetti.

On connaît le fameux Fragment 53 d’Héraclite selon lequel « la guerre est le père de toute chose ». Il est une de ces choses dont, en tant qu’expérience capitale et douloureuse, elle est assurément le père, c’est de la pensée. La guerre détruit, mais il reste encore des hommes, dans la mêlée ou non, pour la penser. Nous ne pensons d’ailleurs jamais autant qu’en temps de guerre, à proprement parler ou métaphoriquement parlant, parce que notre monde est remis en question, que nous savons que demain sera ce que nous aurons choisi d’en faire aujourd’hui, et que nous ne nous contentons pas de vivre la douleur, nous l’intellectualisons pour lui donner sens. Nombreux sont à ce titre les écrivains (historiens, poètes, philosophes) auxquels la guerre a donné à penser. Paul Valéry, dont la vie (1871-1945) est rythmée par les guerres, est de ceux-là. Avec quelques autres, dont pour certains nous serons amenés à évoquer le nom, il pense la guerre, sans être de la mêlée, car il n’est pas mobilisé. Valéry demeure à Paris pendant les deux périodes d’affrontements mondiaux.

 

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06 janvier 2013

Alain Sournia, Une courte histoire du réel, philosophie sauvage. Editions Publibook, 2007. (Lu par Valérie Saint-Genis)

Alain Sournia, Une courte histoire du réel, philosophie sauvage, Publibook, 2007.

Cet essai s’attaque aux interrogations fondamentales, mais toujours sans réponse, de l’humanité, résumées à la question servant de fil conducteur à l’auteur : qu’est-ce que le réel ? Le but est d’écrire une histoire de la pensée qui recense les diverses réponses chronologiques à cette question en mettant l’accent sur des penseurs oubliés par la philosophie officielle. 

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