Leibniz, Protogaea, Toulouse, P.U.M., 1993, lu par Vincent Alain

Leibniz, Protogaea, traduction de B. de Saint-Germain, édition de J-M Barrande, Toulouse, P.U.M., 1993, 298 pages.

La Protogaea est un traité témoignant de la richesse et de la diversité de la pensée leibnizienne : il montre que les dichotomies du rationalisme et de l’empirisme, du dogmatisme et du scepticisme sont trop schématiques pour la définir exactement. Au contraire au Leibniz métaphysicien, mathématicien, physicien, biologiste, historien, juriste s’ajoute un Leibniz géologue, paléontologue et même spéléologue qui se préoccupe d’articuler la méthode, la  théorisation scientifique, les expérimentations et les faits observables de manière novatrice et qui tente en même temps d'établir une articulation entre les multiple facettes de sa philosophie. 

La Protogaea est un traité témoignant de la richesse et de la diversité de la pensée leibnizienne : il montre que les dichotomies du rationalisme et de l’empirisme, du dogmatisme et du scepticisme sont trop schématiques pour la définir exactement. Au contraire au Leibniz métaphysicien, mathématicien, physicien, biologiste, historien, juriste s’ajoute un Leibniz géologue, paléontologue et même spéléologue qui se préoccupe d’articuler la méthode, la  théorisation scientifique, les expérimentations et les faits observables de manière novatrice et qui tente en même temps d'établir une articulation entre les multiple facettes de sa philosophie.

 

La collection Philosophia des Presses Universitaires du Mirail se divise en deux sections. La Bibliothèque de philosophie sociale explore les figures de l’émancipation, celle de philosophie européenne étudie les transferts conceptuels. Dans cette dernière collection, Jean-Marie Barrande a publié en 1993 une édition critique de la Protogaea, ou « de l’aspect primitif de la terre et des traces d’une histoire très ancienne que renferment les monuments mêmes de la nature »[1]. Ce traité en latin de Leibniz fut traduit en 1859 par Bertrand de Saint-Germain, un médecin réputé et homme de lettres qui compta parmi ses patients Victor Cousin ou encore Barthélémy de Saint Hilaire. Cette édition de deux cent quatre-vingt-dix-huit pages se divise en quatre sections. Elle se compose d’une présentation critique (p. 1 à 31) et du traité latin lui-même accompagné de sa traduction (p. 1 à 169). A cet ensemble s’ajoute les reproductions des gravures de Nicolaus Seelander qui figuraient dans l’édition de 1749 (p. 171 à 169), d’une importante annexe (p. 171 à 231) composée d’un choix de textes en rapport avec la Protogée, enfin de notes et commentaires (p. 233 à 250) par J-M Barrande. Cette édition critique de la Protogaea, littéralement terre primitive, permet donc de découvrir les travaux leibniziens sur ce que nous appellerions aujourd’hui la géologie et la paléontologie et que l’on désignait au dix-septième siècle encore du nom d’histoire naturelle en référence à l’historia naturalis de Pline l’ancien (23-79 ap. J.C.)[2].

Par histoire, il faut entendre essentiellement selon la définition de Rodolphe Glocenius[3] (1547-1628) donnée par Robert Halleux « la connaissance des êtres singuliers ou l’exposition ou la description de ce qu’est une chose »[4]. L’histoire naturelle désigne alors une collection de faits. Francis Bacon (1561-1626) s’en moque dans son Novum organum et écrit : « les  empiriques à la manière des fourmis se contentent d’entasser le savoir […] »[5]. Descartes, comme on le sait, rompt avec cette approche en proposant, dans la quatrième partie de ses Principia Philosophiae, une explication rationnelle de la genèse du globe terre et de ses éléments, « car j’ai dessein », écrit-il, « d’expliquer les effets par les causes, et non les causes par leurs effets »[6]. Dans sa Protogée, Leibniz poursuit sa critique de la méthode cartésienne entamée dès 1692 dans ses Animadversiones in partem generalem principiorum cartesianum. Ces Remarques sur la partie générale des principes de Descartes s’arrêtent, en effet, à la deuxième partie. Or, comme le souligne J-M Barrande la Protogaea, traité contemporain des Animadversiones puisqu’achevé selon toute vraisemblance en 1692, prolonge la polémique en proposant une explication concurrente de la genèse du globe terrestre.

La Protogaea est donc à verser au dossier de la critique leibnizienne de la physique de Descartes. Certes, ce traité d’histoire naturelle consacré en grande partie aux minéraux et aux pétrifications, c’est-à-dire aux fossiles peut sembler n’appartenir qu’à l’histoire de la géologie. Et de fait, la Protogaea n’est pas un discours de métaphysique, mais bien un traité d’histoire naturelle. En cela, cette Protogée est à la fois d’une interprétation délicate et d’un intérêt considérable puisqu’elle ne dissocie pas les réflexions sur la méthode, de la recherche des causes. La principale question philosophique qui s’en dégage est celle du statut des vérités de fait, c’est-à-dire des connaissances historiques. L’ordre des raisons consiste-t-il, comme le suggère Descartes, à expliquer les effets, les phénomènes observables, par les causes ? Ou bien, faut-il adopter l’ordre inverse et partir des effets ? En d’autres termes, la méthode en histoire naturelle doit-elle adopter la voie de la synthèse ou bien celle de l’analyse ?  Dans sa Protogaea, Leibniz semble renverser le plus souvent le sens de la preuve cartésienne, non pas en privilégiant davantage les données de l’observation, Descartes ne néglige pas les faits, mais en renversant l’ordre cartésien des raisons. «  Ce qui importe », écrit Leibniz, « c’est de constater le fait, et de reconnaître les preuves qui (l’) établissent »[7]. Toutefois, la méthode de Leibniz est-elle simple, pure et univoque ? La démarche leibnizienne n’est-elle pas plutôt mixte ?

            L’introduction de J-M Barrande est précise et instructive. Elle débute par l’exposé des circonstances qui ont conduit à la rédaction et à l’édition du traité. Leibniz est chargé en 1680 d’écrire l’histoire du duché de Brunswick-Luneburg, essentiellement comme le rappelle Yvon Belaval[8] pour faire valoir les droits du duc au statut d’électeur du Saint Empire Romain Germanique. Leibniz conseiller, archiviste et historien de la Maison de Brunswick entreprend alors divers voyages en Allemagne, puis en Italie afin de collecter des documents. Or, il commence par s’intéresser à la géographie du duché, puis s’engage comme l’écrit J-M Barrande dans une « histoire totale »[9]. Il se « voit » en effet « contraint de traiter tout abord des antiquités les plus reculées de cette région »[10], c’est-à-dire de la genèse du globe terrestre. L’intérêt de Leibniz se déplace rapidement de la généalogie à l’histoire naturelle. Ce travail d’historien rejoint ainsi ses propres préoccupations scientifiques et les débats sur la formation du globe qui agitent alors l’Europe savante. La Protogée ne fut cependant pas publiée du vivant de Leibniz, mais en 1749 par Christian Ludwig Scheidt (1709-1761). Elle figure pourtant dans l’édition de 1768 des Opera « omnia » de Louis Dutens (1730-1812). Cependant, les conjectures leibniziennes sur la genèse du globe terrestre étaient connues dès la fin du dix-septième siècle. Elles avaient pour l’essentiel été publiées par Leibniz lui-même sous la forme d’un abrégé dans les Acta eruditorum de Leipzig en 1693. J-M Barrande non seulement reproduit ce résumé de deux pages en annexe, mais il en donne une traduction[11].

Dans la suite de sa présentation, J-M Barrande s’attache à reconstituer les contextes religieux, scientifiques et philosophiques. La polémique avec Descartes certes, mais également les hypothèses concurrentes des naturalistes comme celles du danois Nicolas Sténon (1638-1686) ou encore de l’anglais Thomas Burnet (1635-1715). J-M Barrande montre que la démarche leibnizienne doit beaucoup aux travaux et à la méthode de Sténon qui étudiant le sol de la Toscane élabore une analogie entre les deux laboratoires « celui de la nature qui se trouve sous la terre et celui de l’art qui se trouve sur la terre »[12]. Il libère ainsi l’histoire naturelle des anciennes croyances dans la « végétation des matières métalliques » et explique la naissance des métaux en chimiste par la « fusions, sublimations, cristallisations »[13]. L’approche positive de Sténon, en mobilisant l’analyse chimique, contribue à introduire en géologie les normes modernes de la scientificité. Dès lors, la conformité des faits observés avec le récit biblique de la Genèse passe au second plan. J-M Barrande considère alors que la Protogaea prolonge « le modèle sténonien »[14] tout en le mettant à l’épreuve. Bref, Leibniz serait plus proche de Sténon que des Principia. Remarquons cependant que Leibniz et Descartes s’accordent pour soutenir que la terre fut primitivement un corps en fusion. Ils font ainsi tous deux du globe terrestre un soleil refroidi. Il est vrai que Leibniz se sépare rapidement du modèle cartésien en refusant l’hypothèse des trois régions, ou des trois couches géologiques. Leibniz substitue à cette hypothèse celle d’une vitrification d’ensemble. Il peut dès lors écrire que « le verre est à la base de la terre », c’est-à-dire de la croute terrestre[15]. Leibniz adopte-t-il en cela les théories diluvianistes comme on l’affirme souvent[16] ? Il s’intéresse, en effet,  à Thomas Burnet (1635-1715) l’un des principaux représentants du diluvianisme. Burnet publie en 1621 une Telluris sacra theoria. En se fondant sur le paragraphe quarante-quatre des Principia, Burnet proposait une théorie du déluge cherchant à concilier la foi et la raison, les données de l’observation et le récit biblique de la Genèse. Burnet admettait que l’écorce terrestre recouvrant un océan intérieur s’était fissurée provoquant le déluge et l’inclination de l’axe du globe. Nous habiterions donc des ruines, celles de la terre primitive. Si la Protogaea de Leibniz porte bien la trace de ces débats, elle s’en sépare rapidement au profit d’une enquête positive accordant la plus grande importance à l’étude chimique des roches et des fossiles. L’interprétation de J-M Barrande consiste donc à opposer à l’approche de Descartes-Burnet celle de Sténon-Leibniz.

Cette lecture présente de nombreuses difficultés et conduit tout naturellement à préciser le rapport entre la Protogée et les Essais de théodicée. En effet, comment peut-on concilier le désordre apparent, l’irrégularité géologique, et la thèse leibnizienne d’un univers bien ordonné ? Les travaux d’histoire naturelle ne devaient-ils pas conduire à la découverte d’une contradiction entre les vérités de faits et l’affirmation rationnelle du principe du meilleur ? La solution de J-M Barrande se fonde sur le paragraphe deux cent quarante-deux des Essais de théodicée dans lequel Leibniz développe un des acquis les plus importants de sa nouvelle analyse. L’irrégularité n’est qu’apparente et cache en vérité un ordre. Dès lors, la conciliation des vérités de fait et des vérités de raison devient possible. J-M Barrante peut donc écrire : « il ne s’agissait que d’irrégularités prétendues, dont la Raison pourrait dans un avenir proche découvrir « la convenance, la raison, la construction et même l’équation »[17].

La présentation de J-M Barrande se termine par une brève étude de la postérité de la Protogée. Publié en 1749 par Christian Ludwig Scheidt, successeur de Leibniz comme historiographe de la Maison de Brunswick, ce traité de géologie connut une diffusion tardive. Il fut cependant moqué par Voltaire, cité par Holbach dans ses articles pour l’Encyclopédie, salué par Fontenelle et « étudié par Kant comme l’atteste bien des passages de sa Géographie physique »[18]. Georges Cuvier (1769-1832) lui-même voyait dans cette Protogée l’ancêtre des théories de Buffon (1707-1788) et écrivit : « ces hypothèses sont ce que l’on pouvait imaginer de mieux dans l’état des connaissances du temps. On y voit le germe des divisions des terrains en « terrains primitifs » et « terrains secondaires », divisions qui sont une des bases de la géognosie et de la géologie par conséquent »[19].

            Ajoutons, également, l’étude par Leibniz des minéraux et des pétrifications ou fossiles. En effet, il est possible d’identifier dans les 43 paragraphes de la Protogaea quatre grandes parties. La première (I à VII) est consacrée à la formation du globe terrestre. La deuxième (VII à XVII) étudie la minéralogie. La troisième (XVIII à XXXVIII) examine l’origine des fossiles. La dernière, enfin, porte sur l’hydrologie. Or, deux points importants sont à souligner.

Le paragraphe neuf développe une approche chimique des minéraux. Leibniz écrit en effet : « il rendra selon nous, un immense service, celui qui comparera soigneusement les produits de la nature tirés du sein de la terre avec les produits des laboratoires »[20]. L’analogie entre les productions de l’art et de la nature rejoint l’une des thèses constantes de Leibniz. La technique humaine n’est qu’une imitation de la nature. La différence entre l’art et la nature  n’est que du simple au complexe, du fini à l’infini. Pourtant, Leibniz ajoute une remarque essentielle : « c’est déjà un grand pas vers la connaissance des choses que d’avoir trouvé seulement le moyen de les produire »[21]. L’explication scientifique consiste dans le meilleur des cas à reproduire en laboratoire les phénomènes observés dans la nature. La chimie rend possible les définitions causales. Il y a donc une voie a priori, des causes aux effets, en histoire naturelle. Leibniz peut alors comparer la démarche du naturaliste à celle du mathématicien : « c’est ainsi que les géomètres déduisent d’un seul mode de description toutes les propriétés d’une figure »[22]. Cette analogie entre les deux laboratoires est renforcée par son étude des fossiles. En effet, une lettre[23] à Thomas Burnett (1656-1729) datée du 17-27 juillet 1696 montre que Leibniz a non seulement étudié les pétrifications, mais qu’il était parvenu à reproduire le procédé en fabriquant des fossiles.

La méthode de la Protogaea n’est cependant pas pure. Elle combine les voies a priori et a posteriori. La Protogée développe une méthode mixte. Elle part le plus souvent des vérités de fait et propose, à défaut de connaissances certaines, des conjectures, comme le montre, par exemple, l’étude des glossopètres. Leibniz déclare ainsi : « sur toutes ces choses les savants ont formé diverses conjectures, et nous avons nous-même émis une opinion qui nous paraît assez probable »[24]. L’histoire naturelle mobilise le plus souvent une logique du probable et ne peut pas toujours prétendre à une parfaite apodicticité. Il n’en reste pas moins que les conjectures de Leibniz sur l’origine des glossopètres sont riches d’enseignements. Leibniz commence par établir les faits. Il distingue donc les figures observées dans la pierre, des projections de l’imagination humaine. Il en conclut que les glossopètres sont bien les traces dans la pierre d’animaux disparus et non des fictions. Il peut ensuite identifier ces traces. Il y parvient en les rapprochant « des dents de lamie »[25], nous dirions, aujourd’hui, des dents de requins. Toute la difficulté consiste alors à rendre compte de la présence de dents fossilisées à Lunebourg en Basse-Saxe à plus d’une centaine de kilomètres des côtes. Pour ce faire, Leibniz remonte de l’effet (vérité de fait) à sa cause, un état géologique antérieur. Ces pétrifications sont donc bien les traces d’un âge géologique disparu. Leibniz fait même avant Buffon[26] l’hypothèse des fossiles au sens moderne, puisqu’il écrit « on y trouve un grand nombre de dents d’une telle grandeur […] que l’on ne saurait les rapporter à aucun animal actuellement connu »[27].

            La Protogaea de Leibniz mérite donc à plus d’un titre d’être étudiée. Elle connaît d’ailleurs une actualité importante puisque que F-W Wellmer[28] en propose une nouvelle édition critique en 2014 chez Olms. La Protogée renverse l’image simplificatrice d’un Leibniz critique de l’empirisme, privilégiant les vérités de raison plutôt que les vérités de fait et soutenant leur réversibilité. Ce traité témoigne de la richesse et de la diversité de la pensée leibnizienne. Il montre à nouveau l’impossibilité d’enfermer la philosophie de Leibniz dans les dichotomies trop rigides et scolaires du rationalisme et de l’empirisme, du dogmatisme et du scepticisme. Au Leibniz métaphysicien, mathématicien, physicien, biologiste, historien, juriste s’ajoute donc également un Leibniz géologue, paléontologue et même spéléologue puisqu’il explore lui-même les grottes de Sharzfeld ou de Baumann. L’intérêt de la Protogaea ne se réduit pourtant pas à l’histoire des sciences, ou bien à l’histoire de la philosophie moderne. Cette Protogée est l’occasion d’une passionnante réflexion épistémologique, loin du formalisme de bien des études qui séparent l’exercice de la science de l’exposé de sa méthode. Nous ne doutons pas qu’il y a là matière à de belles leçons d’épistémologie appuyées, comme il se doit, sur l’histoire des sciences. L’édition critique de J-M Barrande, claire et précise, rend accessible ce texte méconnu sans jamais imposer une interprétation. Sa lecture n’en est pas moins un commentaire puisqu’elle voit dans la Protogée principalement une critique des Principes. Elle pose donc à nouveau la question classique, mais essentielle, du rapport de la physique et de la métaphysique de Leibniz à celles de Descartes. 

Vincent Alain

 

 

 

 

[1]Protogaea sive de prima facie telluris et antiquissimae historiae vestigiis in ipsis naturae monumentis dissertatio, ex schedis manuscriptis viri illustris in lucem edita.

[2] Michel Blay, Robert Halleux, La science classique, Flammarion, 1998, p. 712

[3] Il faut distinguer Rodolph Goclenius l’ancien et Rodolph Goclenius le jeune (1572-1621). Le premier fut un philosophe allemand néo-aristotélicien, le second, son fils, fut un mathématicien de renom. L’un et l’autre enseignèrent à l’Université de Marburg.

[4] Robert Halleux, op. cit., p. 712.

[5] Ibid., p. 713 et Bacon, Novum organum, II, 95.

[6] Descartes, Les principes de la philosophie, troisième partie, art. 4, édit. Alquié, T. III, p. 223.

[7] Leibniz, Protogaea, édit. J-M Barrande, p. 87.

[8] Yvon Belaval, Leibniz, Initiation à sa philosophie, Paris, Vrin, 1993, p. 165 et suiv.

[9] Leibniz, Protogaea, op. cit., p. III.

[10]Ibid., p.184.

[11]Ibid., p. 198 et suiv.

[12] Leibniz, Protogaea, p. XII.

[13]Ibid., p. XII. 

[14]Ibid., p. XII.

[15]Ibid., p. 199.

[16]« Dès le milieu du XVIe s., Luther avait considéré les fossiles comme le témoin du Déluge. Il fallut toutefois attendre la fin du siècle suivant pour que cette thèse rencontrât un certain succès. Une interprétation quelque peu similaire fut exposée par Leibniz dans son résumé de la Protogée (…). » Jean Gaudant, in Dictionnaire d’histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F, 1999, p. 432. 

[17]Ibid., p. XXII.

[18]Ibid., p. XXVI.

[19]Ibid., p. XXVI et G. Cuvier, Leçons sur l’histoire des sciences naturelles, t. II, Paris, 1841, p. 507.

[20]Ibid., p. 43.

[21]Ibid., p. 45.

[22]Ibid., p. 45.

[23]Ibid., p. 201.

[24]Ibid., p. 95.

[25]Ibid., p. 105.

[26] Buffon écrit en effet « on trouve en France non seulement les coquilles de nos côtes, mais encore des coquilles qu’on n’a jamais vues dans nos mers ». In Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences, op. cit. , p. 432.

[27]Leibniz, op.cit., p. 133.

[28] Leibniz, Protogaea, édit. F-W Wellner, Olms, Hildesheim, 2014.