l'aventure

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questionnaire sur "les âmes fortes" de Giono (en cours de construction)

1-La veillée mortuaire

1-1 Le contexte spatio-temporel qui sert de cadre aux récits de la vie de Thérèse est celui d’une veillée mortuaire :

a) qu’est-ce qu’une veillée mortuaire ?

b) L’atmosphère de cette veillée est-elle empreinte de religiosité, de sacré? Pourquoi ? cf p.27-28, 34-35 notamment

c) En quels termes les femmes censées veiller le corps du défunt en parlent-elles ? Analysez ces termes

d) Qui compose le chœur des pleureuses ?

d) Peut-on vraiment parler d’un chœur de pleureuses ? Pourquoi ?

e) De quoi se soucient-elles avant tout?

f) Que font-elles pendant la nuit où elles sont censées veiller le corps du mort ? 

 

1-2 La mort grotesque : le mal comme carnavalisation du sacré

a) Le motif de l’incendie : du cataclysme tragique  à la carnavalisation du mal social :

- Faut-il donner une portée symbolique au grand incendie qui précède de deux ans la naissance de Thérèse ? Si oui, quelle signification accorder à l’origine du mal dans le roman ? (p. 8 et 11)

- A quels aspects du mal rattacher l’incendie du château de Percy ? (p.9-10)

- En quoi peut-on parler d’un traitement grotesque du motif de cet incendie ?

 

b) « il faut nourrir la douleur » : le motif du « gueuleton ».

- Que mangent (29 sq) , que boivent les pleureuses ? (p.12 sq et 29 sq)

- Qu’y a-t-il d’inconvenant, voire de moralement choquant dans cette ripaille ?

- Que répondent les femmes à celle qui prétend être ainsi choquée ?

- L’est-elle réellement ?

- Qu’en conclure sur le rapport des personnages à la morale, au sacré, au corps ?

- Quel lien est établi, par une des pleureuses, entre l’apparence des caillettes et celle de ma mort ? (33)

- Que lui répondent les autres personnages ?

- Quelle est en conséquence la valeur dominante dans cet univers ?

- Quel lien peut-on finalement établir entre la mort et la faim/ gourmandise/ voracité.

 

1-3 «Tu fouillerais, tu en trouverais des choses !  Tout le monde en a. Qui + qui moins » La chronique villageoise : une galerie de portraits de gens sordides et intéressés

a) Violence conjugale : montrez que tous les couples, mal assortis, sont régis par la violence conjugale, quel que soit le milieu social, et que cette violence conjugale est la « norme », même si on cherche à la dissimuler.

b) Rapports parents-enfants

- que penser du père qui refuse que la mère achète des vêtements pour sa fille (« à force de tourner, vous verrez ce que vous en ferez de cette petite ! » Je lui dis : quand on veut faire le mal, ce n’est pas une culotte ou une robe qui vous le fait faire, ou qui vous en empêche » » p.20) et de la mère qui achète et fait essayer en cachette des sous-vêtements à sa fille, p.20 ?

- Inversement, que penser du mari qui « s’occupe » de sa fille, « la touche », mais voit du « vol » dans la nourriture retenue par sa femme pour sa mère ? (p.21).

c) Querelles d’héritage, marché noir et spoliation des veuves et des mourants

- Qui est « le gros blond » ? (35 sq)

- « Il n’a + figure humaine » : que symbolise la corpulence du « gros blond » et de sda femme ? En quoi peut-on parler d’une physiognomonie du mal ?

- Comment s’est-il enrichi, dans un contexte qui est aussi celui du marché noir, pendant la 2ème guerre mondiale

- Quelles sont les deux histoires d’héritage, entre aîné(e) et puiné(e) ? Que révèlent-elles ?

 

 

1-4 1ère esquisse du portrait de Thérèse

a) Quel âge a Thérèse lors de cette veillée mortuaire ? Rattachez cet âge au genre de la chronique.

b) Quels sentiments éprouve-t-elle pour son entourage ? (28 et 52)

c) Que répond-elle à celle qui la croit « malheureuse » parce qu’elle n’aime personne et n’a qu’elle ? (53)

c) En quoi âge et « philosophie de la vie » confèrent-elles à Thérèse un statut particulier dans le chœur des veilleuses ?

 

2- Le 1ère pli du récit de Thérèse (p. 52-135)

a) avant la fuite du château de Percy (version Th)

- Qui sont Thérèse et Firmin au tout début de leur histoire ?

- Pourquoi Thérèse est-elle placée comme domestique au château de Percy ? Quelle place occupe-t-elle dans cette domesticité ? Quels sentiments l’animent, notamment vis-à-vis de « mademoiselle », l’intendante ? Qu’en conclure sur le mal social ?

- Pourquoi les parents de Thérèse sont-ils hostiles au mariage de leur fille avec lui ?  (53-54) ?

- En quels termes Thérèse parle-t-elle de Firmin  (53-54) ?

- Qu’est-ce qui la séduit néanmoins en lui ? (54)

- Qu’ont-ils pour tout bagage ?

- Comment se marque, d’entrée de jeu, le rapport de force entre les deux personnages ?

 

b) La fuite du château et l’accueil chez Gourgeon (version Th)

- Qu’y a-t-il de romanesque dans cette fiction ?

- Que craignent les « dérobés » ?

- En quoi leur situation sociale et matérielle fait-elle objectivement d’eux des « trimardeurs » ?

- Que « combinent »-ils et comment se passe, selon Thérèse, leur 1ère nuit ?

- Qui est, d’après T, Gourgeon (65-66) ?

- Quel accueil fait-il au jeune couple à Châtillon ?

- Comme cet « appui du devoir » est-il censé aider le jeune couple illégitime ?

 

c) De l’installation à l’auberge à la ruine des Numance

- Comment Th décrit-elle l’auberge ?

- Comment Th décrit-elle leur installation et leur vie dans cette auberge ?

- En quoi cette auberge constitue-t-elle un poste d’observation idéal ?

- De quoi est composée la société qui fréquente l’auberge ?

- Comment comprenez-vous le déplacement de Monsieur Numance vers la dernière salle de billard ?

- Quel rôle Th assigne-t-elle alors à Firmin ? 

 

d) 1er portrait des Numance

- Qui sont, d’après les données de ce 1er « pli » du récit, Monsieur et Madame Numance ?

- Quel portrait est tracé d’eux ?

- Comment comprenez-vous la manière dont Monsieur Numance est censé se mettre à la disposition de Thérèse, si elle a besoin de lui ?

- Quelle nouvelle défraie la chronique de Châtillon ?

- Comment madame Numance réagit-elle à la vente, par l’intermédiaire de Firmin, de son trotteur à Madame Carluque ?

- Comment les Numance, après avoir gagné la sympathie des Châtillonnais, perdent-ils la seconde manche dans le duel qui les oppose aux Carluque ?

- Qui sont les Carluque ? En quoi leur couple, reposant sur une antithèse, est-il l’opposé du couple Numance ? Comment manipulent-ils l’opinion pour la retourner contre les Numance ?

- Comment les supputations alimentent-elles la chronique, mêlant le fantasme à la réalité ? 

- Quel rôle joue Thérèse dans cette enquête ?

- A quelle scène assiste-t-elle, depuis le talus qui fait face au « chalet » des Numance ? Qu’y a-t-il de théâtral et d’étrange dans cette scène ? Quel portrait y est fait de Madame Numance ?

- Parvient-on à savoir où est passé l’argent dilapidé par Madame Numance ?

 

d ) Une des veilleuses, que Giono appelle « le Contre » dans ses notes de travail, interrompt à trois reprises le récit de Th pour « contrer » sa version :

- quelle vérité prétend-elle rétablir concernant la fuite de Th et de F (70-75), leur situation à Châtillon (81-82) et Gourgeon (135-136)?

- Quel portrait trace-t-elle alors du jeune couple ?

- Où est-il censé habiter ?

- Comment Th réagit-elle à cette version, qui contredit l’image qu’elle s’est attachée à donner du couple et de son histoire ?

 

2-2ème pli : le récit du contre, de l’arrivée  de Th et de Firmin à Châtillon à la disparition de Madame Numance.

a) Châtillon ou l’ennui de la médiocrité

- Quel nouveau tableau est brossé de Châtillon (140 sq) et de la société châtillonnaise ?

 

b) « elle dit : j’ai ce que je donne » : « on la voulait toute » 

- Quel nouveau portrait est tracé du couple Numance (144 sq) ?

- En quoi ce portrait tranche-t-il de la médiocrité de la petite ville, qu’elle irrite (151) ?

- Quel mot résume alors Madame Numance, p.145 ?

- En quoi déjoue-t-elle cependant l’adage qui associe bonté et bêtise, p.145 et 150?

- Comment comprendre la conclusion de ce 2ème portrait : « on la voulait toute » (145)

-  « elle était contagieuse » (146) : quelle ambivalence du bien ce vocabulaire de la maladie contagieuse (146) suggère-t-il ?

- Qu’impliquent les métaphores guerrières : « elle attaque la misère partout où elle se trouve. C’est le Napoléon de la misère » (148) ?

 

c) Une stratégie mise en défaut (1)

-Comment Firmin (et Thérèse) manipulent-ils la sensibilité de l’opinion des bourgeois bien-pensants de Châtillon pour que ceux-ci aient envie de les aider et les aide effectivement à s’intégrer à Châtillon, c.à.d. dans le fond à sauver les apparences, alors qu’ils ne sont pas mariés, qu’ils n’ont ni situation ni toit et qu’ils incarnent ainsi ce sur quoi la bourgeoisie bien pensante du XIXème siècle jette l’opprobre ? Pour quoi se font-ils donc passer, avec la complicité des bourgeois épris de bonne conscience? En quoi n’est-ce qu’une 1ère étape ?

- Commentez : 

- l’image du la sainte Vierge et du forgeron de la paix donnant naissance à l’enfant nourri par le père dans un cabanon à lapins : quel motif évangélique est ici parodié ?

- « on donne, tant mieux. On ne donne pas, motus, motus ; ce n’est pas la charité qu’on veut. On veut se servir dans ce que vous avez » (140-141)

-  Quels sont les différents rôles assignés à Thérèse par Firmin ?

- Quelle comédie joue-t-il lui-même ?

- Quelles sont les limites de ces comédies ?

- Qui parle le 1er à l’autre des Numance ? Qui aurait, en réalité, pris l’initiative du rapprochement (153, 197) ?

 

d) Qui, des Firmin et des Numance, tient l’autre par la barbichette ?

- Comment la générosité des Numance prend-elle de court les calculs de(s) Firmin qui y perd(ent) leur aplomb ?

- Commentez : «une femme comme madame Numance n’avait jamais été dupe » (173)

- Commentez : « elle sait, elle a vue que cette petite fille, tous les matins, trottine par la maison comme un furet sur les traces de celle qu’elle aime. Voilà le seul amour qui pouvait perdre Madame Numance. Mettez un garçon à la place de T : il est renvoyé sur le champ. Mettez-y une femme faite, elle sera tenue à distance. Non. Il n’y a qu’un seul traquenard dans lequel elle peut se précipiter » (174).

- Quel est le plan mis à exécution par F pour dépouiller les N ?

- Les N sont-ils dupes ?

- Comment comprendre le leitmotiv du regard transparent de Mme N, qui regarde sans voir, p.233, 249 ?

- Comment expliquer que T ne se lève pas pour faire du café à Madame Numance, le jour où elle accompagne Firmin à Lus, chez Réveillard , p.258 ?

 

e) La  passion de Thérèse pour Madame Numance ou  la 1ère désunion du couple Thérèse-Firmin

- Commentez le processus par lequel Thérèse, enceinte et voyant défiler toutes les femmes de Châtillon, jette son dévolu sur « celle-là » p.193-194 : « celle-là, j’aimerais bien l’être, se disait Thérèse. Oui, celle-là je la voudrais toute »

- En quoi Madame Numance représente-t-elle un idéal pour la « trimardeuse » qu’est Thérèse ? Commentez : « depuis qu’elle était entrée dans cette maison, Thérèse s’abandonnait à l’amour » et «fiche-nous la paix » (153) ; « elle lui donna l’âge et l’âme de faire tout ce qu’elle aurait aimé faire dans une vie sans grossesse, sans Firmin, sans pauvreté, sans père ni mère…avoir une vie sans légumes : être celle-là » (194) + 200

- Quel rôle joue l’imaginaire romanesque dans l’identification de Thérèse à Madame Numance ?

- Comment et pourquoi Thérèse joue-t-elle, d’entrée de jeu, avec le fantasme du meurtre de M. Numance ? (156 + 198)

- Qu’est-ce qui précède (203-205), puis provoque la 1ère scène de ménage violente entre F et Th (161) ?  Comment expliquer la réaction, sauvage, de Th à l’imputation de liaison adultère avec M. Numance : «  Il avouera + tard qu’il a eu peur. « Elle hennissait, dit-il, elle me visait aux yeux […] Je n’ai jamais été si près de la mort » (161-162) ?

- Que semble découvrir Thérèse le lendemain, quand Mme Numance se rend à son chevet et découvre le traitement que F lui a infligé, p.162-165 ? En quoi la scène de la p.206 donne-t-elle une autre version, + ambiguë, de ce schéma ?

- Commentez : « tu ne me feras jamais croire que tu peux pousser un homme à ces extrémités ; Tu es la douceur même » (164) ; « son ardent désir d’être remplaçait fort bien l’amour, et même était de l’amour le + vrai ».

- En quoi le récit du Contre rejoint-il celui de Thérèse quand il affirme l’inhumanité calculatrice de celle-ci, p.206-207 : « elle était allée trop bas dans les encoignures de portes, elle en avait été trop complètement sauvée par une générosité miraculeuse pour garder le moindre sentiment d’humanité » ?

- Après avoir résumé la manière dont Firmin s’y prend pour ruiner les Numance, vous vous interrogerez sur le rôle joué par Thérèse dans ce dépouillement

 

f) (Les malentendus de) la passion réciproque entre Th et Mme N

- Comment la rivalité mimétique engendre-t-elle un malentendu à la fois comique et tragique entre les deux femmes, chacune voulant ressembler à l’autre sans parvenir jamais à l’être ? p.178-180, 188 sq

- Quelles sont les étapes de la fusion progressive du couple « mère-fille » ?

- Commentez : «  elle n’était + Th ; elle était Mme N » (192)

- Peut-on parler d’une conversion de Th à l’amour ? cf 219

- Qu’y a-t-il néanmoins de « faux » dans le jeu de Thérèse ? cf 209 (« inconsciente, elle imitait parfaitement bien une proie de l’amour »), 211 (« Th était trop simple pour savoir mentir, mais elle savait dire la vérité d’un air faux. « Je suis capable d’être méchante », se dit Mme M »)

- Montrez que, comme Firmin ne peut imaginer une générosité absolue, désintéressée, Th soupçonne Mme Numance de duplicité, de la mettre à l’épreuve cf 217

- Comment interpréter la scène infernale chez le poissonnier, où Thérèse et Mme Numance se disputant littéralement un poisson pourri, Thérèse appelle pour la 1ère fois Mme N « maman », p.219-220 ?

- Comment interpréter la crise d’hystérie de Thérèse à la disparition de Mme Numance, p.332-333 ?

 

g) La passion de Madame Numance pour Thérèse ou l’ambivalence de la générosité

- Pourquoi et comment la passion de Madame Numance pour Thérèse naît-elle ? (cf 174-175)

- Relevez les passages où la «démesure » de cette passion est épinglée (cf p. 183)

- Comment comprenez-vous les allusions à la Belle au bois dormant, p. 184, 200.

- Qu’y a-t-il de sensuel dans l’amour (maternel) de Mme Numance pour Thérèse ? (176)

- Comment le paysage se charge-t-il de cette sensualité lors des promenades que Madame Numance fait en compagnie de Thérèse ? (177).

- Qu’y a-t-il d’emblée d’égoïste dans la passion de Madame Numance pour Thérèse, p.164 : « il faudra bien qu’il te laisse à moi » ; « elle qui n’avait jamais rien possédé, elle en était tout d’un coup à la possession la + jalouse ». ; « je suis capable de tout pour défendre ce que j’aime » ?

- Comment Madame Numance manipule-t-elle l’opinion de Châtillon pour garder Thérèse pour elle ?

- Commentez : « il y avait même chez les Numance une férocité à laquelle Firmin était loin de s’attendre » (152).

- Commentez cette citation : « donner était sa jouissance à elle. Cette passion, pour n’être jamais satisfaite, pousse ceux qui l’ont à donner sans mesure. Ils finissent par tellement donner qu’on croit que c’est eux qui reçoivent. Comme ils donnent trop on croit qu’ils reçoivent trop. Ils donnent tellement que par le fait même on est quitte. Ils soulagent de telle façon et si totalement, et surtout si au-delà, que les gens soulagés s’envolent tout de suite comme des oiseaux et s’en vont à leurs affaires d’oiseaux. Ils deviennent inattentifs. Ils ont une fausse confiance dans la Providence. On n’a rien de commun avec ceux qui donnent sans mesure […] On ne peut pas les aimer d’amour puisqu’on n’y est pas obligé » (173).

- Commentez le dialogue entre M et Mme Numance, au retour de Lus (239-240)

- Comment interpréter la disparition de Madame Numance ?

 

h) Le couple Numance

- Pourquoi Monsieur Numance se montre-t-il si généreux ?

- Quelle est la part de calcul, peut-être de passion égoïste, dans cette générosité ? (183).

- Dans quelle mesure la stérilité du couple explique-t-elle la triangulation du désir cf 184

-Que symbolise la mort subite de Monsieur Numance, le jour de la saisie de sa maison ?

 

3-  3ème pli

a) L’introspection ou la généalogie du mal

-         Comparez la promenade de Thérèse (272-273)  avec celle de Mme Numance et interrogez-vous sur la symbolique du serpent comme du lien entre le mal cosmique et la nature.

-         Quelles conclusions Thérèse tire-t-elle de l’observation des voyageurs et des Châtillonnais fréquentant l’auberge ?

-         Quels conseils Thérèse donne-t-elle à Artemare, puis à la dénommée Laroche (292-298) ? Qu’entend-elle ainsi vérifier, tester ?

-         Quel discours de la méthode lui permet de dissocier corps, cœur et cerveau pour rester maître du jeu (302) ?

-         « A la fin j’imitais tous les sentiments sans les sentir » (306) : comment cultive-t-elle l’art de la dissimulation ? Qui trompe-t-elle successivement et comment ?

-         Comment Thérèse découvre-t-elle qu’elle n’est pas intéressée par l’argent et par quel geste symbolique consacre-t-elle cette découverte ?

-         Comment Thérèse découvre-t-elle sa vocation ? (306 ; 315-317) Quelle vocation ?

-         Pourquoi jette-t-elle son dévolu sur les Numance (318-319) ?

 

b) « C’était mon pantin, d’accord » (311 : comment Thérèse instrumentalise-t-elle Firmin ?

 

c) Retracez les étapes du piège tendu par Thérèse à Madame Numance

- Pourquoi Thérèse se fait-elle mettre enceinte et congédier de l’auberge ?

- Comment transforme-t-elle son apparence physique en arme ?

- Quel rapport de force s’instaure entre Mme Numance et Thérèse enceinte ?

- Comment Thérèse reconstitue-t-elle le cheminement de pensée de Mme Numance ?

 

4ème pli : la vengeance, un plat qui se mange froid

a)      Comment la violence de Firmin se retourne-t-elle désormais contre lui, lui ôtant toute possibilité de riposte.

b)      Comment Thérèse mène-t-elle à bien son projet de meurtre, étape par étape et en semblant à chaque fois céder aux décisions de Firmin ?

c)      Quel moment attend-elle pour mettre son plan à exécution ?

d)      Peut-on parler de « bonheur dans le crime » ?

 

 

b) Amoralisme, immoralisme, satanisme ?

- Relevez quelques maximes attestant de l’égoïsme foncier de Thérèse, par-delà le Bien et le Mal

 

 

 

 

 

Être et paraître : jeu de masques, dissimulation et frontière entre mensonge et vérité

-         Commentez « je veux dire être et paraître, la différence que c’est ! Tu vas, tu viens, tu es quelqu’un ; et puis un beau jour ça éclate »

-         Commentez : « le terrible, avec ces deux êtres c’est qu’ils n’ont rien dans les yeux. On ne peut pas savoir à quoi ils pensent » (160)

-         « Les péchés qu’on ne commet pas sont affreux ; ceux qu’on commet :0, poussière. Faite tout pour sembler bonne. Quand personne ne le croit + c’est tout au moins que pendant quelque temps on l’a cru. Si vous n’en avez pas profit, c’est que vous êtes bêtes » (291).

 

Amoralisme, immoralisme ?

-         « Mets tes sous à couver, ça ne rapporte guère. Il te faut 100 ans. Défonce le poulailler du voisin : ça, c’est de la volaille ! La nuit noire, quelle belle institution ! Ils disent conscience, Ils disent : remords. D’accord, c’est de la monnaie. Payez et emportez. Si c’était gratuit, ce serait trop beau. Moi j’estime : du moment qu’on est chrétien, on a le droit de tout faire. Tu seras jugée. Alors, ne te prive pas. C’est de la banque. Il y en a qui sont pour le paradis. Très bien. Des goûts et des couleurs… » (291).

-         « N’aide pas : ça ruine. N’aime pas. Malheureusement, c’est difficile. Alors, aime-toi. C’est toujours ça de gagné » (292).