Les mots/ Les imagesBlog de la classe de 1L du lycée Rabelais de Meudon2018-02-05T16:02:04+01:00Académie de Versaillesurn:md5:ac312706b725221d79ec22e4636499abDotclearKOLTES et Roberto Zuccourn:md5:6f711cbd73723ea32a3c83687076b4302018-02-05T12:01:00+01:002018-02-05T17:02:04+01:00christophe bouquerelcours françaisfait diversKoltèsRoberto Zuccothéâtre<p style="text-align: justify;"><em>Nous poursuivons notre enquête sur le fait divers. Elle va nous amener maintenant à croiser la route d’un serial killer perturbant et d’un des auteurs de théâtre les plus originaux de la fin du vingtième siècle, en nous intéressant à <u>Roberto Zucco</u>, la pièce de Bernard-Marie Koltès, inspirée de la dérive meurtrière de Roberto Succo, fait divers sanglant qui a marqué l’année 1988. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Le travail de recherche ci-dessous va vous permettre de mieux comprendre le contexte d’écriture de cette pièce énigmatique et les intentions de son auteur. </em></p> <p> </p>
<h3><strong><u>I)La biographie de Koltès</u></strong></h3>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">-Allez <a href="http://www.bernardmariekoltes.com/" title="Site officiel de l'écrivain B.M.Koltès">sur le lien suivant</a> et cliquez sur l’onglet « Biographie ». Lisez la biographie de B.M KOLTES (pour changer de page, cliquez sur l’onglet représentant une page en dessous du nom de l’auteur).</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.bernardmariekoltes.com/">http://www.bernardmariekoltes.com/</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong><em>Question</em></strong></p>
<p><strong><em>1)Quels éléments de la biographie de Koltès vous paraissent intéressants pour mieux comprendre la pièce ? </em></strong></p>
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<p> </p>
<p style="text-align: justify;">-Si vous avez le temps, vous pouvez visionner l’une des très rares interviews de Koltès visibles sur la toile : elle est datée d’octobre 88, quelques mois avant sa mort, sur le plateau de « Du côté de chez Fred » à l’occasion de la création de « Retour au désert ». L’auteur s’y exprime, brièvement, sur l’évolution de son écriture et sur le thème du destin au théâtre.</p>
<p> </p>
<div class="external-media">
<h4>BERNARD MARIE KOLTES paris</h4>
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="//www.youtube.com/embed/0j04p0zf85A?feature=oembed" width="459"></iframe></div>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=0j04p0zf85A">https://www.youtube.com/watch?v=0j04p0zf85A</a></p>
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<h3><strong><u>II) Les principales œuvres de Koltès</u></strong></h3>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">Avant <u>Roberto Zucco </u>(1988), Koltès a écrit, en onze ans, cinq pièces singulières qui ont marqué les esprits. Elles ont été révélées au public notamment par les créations du grand metteur en scène Patrice Chéreau, qui ont donné une grande visibilité à ce jeune auteur. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><u>La nuit juste avant les forêts</u> (1977)</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>"Un homme tente de retenir par tous les mots qu'il peut trouver un inconnu qu'il a abordé au coin d'une rue, un soir où il est seul. Il lui parle de son univers. Une banlieue où il pleut, où l'on est étranger, où l'on ne travaille plus ; un monde nocturne qu'il traverse, pour fuir, sans se retourner ; il lui parle de tout et de l'amour comme on ne peut jamais en parler, sauf à un inconnu comme celui-là, un enfant peut-être, silencieux, immobile. » Bernard-Marie Koltès</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><u>Combat de nègre et de chiens</u> (1979)</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>Dans un pays d’Afrique de l’Ouest, un chantier de travaux publics, d’une entreprise étrangère. Alboury, un “Noir mystérieusement introduit dans la cité” où vivent les Blancs, est venu réclamer le corps de son “frère”, prétendument mort dans un accident de travail, en fait tué d’un coup de revolver par l’ingénieur Cal. Son intrusion coïncide avec l’arrivée de Léone, tout juste débarquée de l’hôtel de Pigalle où elle travaillait pour épouser Horn, le chef de chantier. Ces personnages s’attirent et se repoussent violemment jusqu’au meurtre. </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><u>Quai Ouest</u> (1985)</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>Sur les quais d'une ville portuaire abandonnée inspirée de New-York, dans un hangar désaffecté, une rencontre improbable entre un homme d'affaires, Maurice Koch, qui fuit un procès pour abus de bien sociaux, et un jeune homme, Charles, fils ainé d'une famille d'immigrés habitant encore les lieux. Koch demande à Charles de l’aider à se suicider. D’autres personnages, liés à l’un ou à l’autre, surviennent. </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><u>Dans la solitude des champs de coton </u>(1985)</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>La rencontre explosive entre</em><em> un dealer et un client. Chacun des deux dépendant du désir de l’autre. Un symbole de la relation humaine en général, réduite à un marché entre deux partenaires/adversaires ? </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><u>Le Retour au désert</u> (1988)</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>Dans une ville de province à l'est de la France, au début des années soixante, Mathilde Serpenoise retrouve la maison familiale qu'elle a quittée quinze ans auparavant. Revenant d'Algérie avec ses deux enfants, Edouard et Fatima, elle est violemment accueillie par son frère, Adrien, qui l'accuse de fuir la guerre et de revendiquer son héritage.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em><u>Question : </u></em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>2)Après avoir lu ces résumés succincts des principales pièces de Koltès, pouvez-vous dégager des points communs, qui exprimeraient les caractéristiques de son univers ? </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Si vous avez le temps, vous pouvez voir, sur le lien suivant, quelques images du début de la mise en scène de <em>La solitude des champs de coton</em> de Chéreau en 1995, dans laquelle le metteur en scène incarne lui-même le rôle du dealer. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p> </p>
<p><br />
</p>
<div class="external-media">
<h4>Dans la solitude...</h4>
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="//www.youtube.com/embed/1Mt9XyoYnY8?feature=oembed" width="459"></iframe></div>
<p> </p>
<p> </p>
<h3 style="text-align: justify;"><strong><u>III)Un extrait de <em>La Nuit juste avant les forêts</em> (1977)</u></strong></h3>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Lisez le début de <u>La Nuit juste avant les forêts</u> (la pièce qui qui a marqué, en 1977, la rencontre du public avec l’univers et l’écriture de Koltès) ; il se trouve dans votre manuel p180-181. Puis répondez aux questions suivantes :</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em><u>Questions</u></em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>3)En vous aidant du paratexte et de vos impressions de lecture, définissez la modernité de cette « dramaturgie » (= façon spécifique qu’a un auteur de raconter une histoire au théâtre).</em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>4)En quoi l’écriture de Koltès est-elle à la fois réaliste et poétique ? </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: justify;"><strong><u>IV)De Roberto Succo à Roberto Zucco</u></strong> : du fait divers au mythe</h3>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>-Roberto Zucco</em> est une pièce écrite par Koltès en 1988, l’année même où le vrai Roberto Succo, serial killer italien ayant commis de nombreux meurtres en Italie et en France, est arrêté et se suicide en prison, à l’âge de 26 ans. Koltès l’écrit alors qu’il se sait lui-même condamné, malade du sida. Il meurt quelques mois plus tard (en avril 89), laissant la pièce inachevée. Elle est créée en 1990 en Allemagne, puis en 1991 en France. Rapidement éclate une polémique en France et en Italie, les pays où Succo a sévi : la pièce sera interdite à Chambéry (où le tueur a commis quatre ans auparavant le meurtre d’un policier).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Voici ce qu’écrit Bruno Boëglin, le metteur en scène français qui a créé Zucco en France à l’automne 1991.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>"Je crois que Koltès n'a pas eu le temps de finir "Zucco". Il aurait sans doute revu cette pièce, il y a une sorte de désordre qu'il aurait ménagé. Elle a été écrite dans l'urgence, "juste avant de mourir", et par la voix de Zucco qui va mourir aussi, c'est souvent Koltès qui parle. Il y a un sentiment d'urgence très fort : il faut la jouer, disait-il, comme pris d'une formidable envie de pisser et par conséquent quitter la scène le plus vite possible."</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">-Au printemps 1988, au moment où Koltès décide d’écrire sa pièce, on ne sait pas encore grand-chose de la dérive meurtrière de Succo. Le dramaturge décide délibérément de ne pas effectuer de travail de recherche poussé. Il cherche plutôt à explorer le choc créé en lui par les rares documents dont il dispose. Il évoque sa « rencontre » avec la figure de Succo, ces documents et sa façon de travailler, dans plusieurs entretiens publiés à l’automne 1988, alors que la pièce n’est pas encore achevée. Ces entretiens ont été republiés dans <u>Une part de ma vie</u> aux éditions de Minuit en 1999. Ils nous permettent d’entrer dans une démarche créatrice très singulière.</p>
<p style="text-align: justify;">Voici ces entretiens et les documents qu'évoque Koltès :</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;">a)<strong> Entretien avec Colette Godard (<em>Le Monde</em> 28 septembre 1988), </strong></h4>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>En février de cette année-là (1988), j'ai vu placardé dans le métro l'avis de recherche de l'assassin du policier. J'étais fasciné par la photo du visage. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><img alt="http://www.bernardmariekoltes.com/wp-content/uploads/2017/10/Sans-titre1.png" src="http://www.bernardmariekoltes.com/wp-content/uploads/2017/10/Sans-titre1.png" style="height: 437px; width: 300px;" /></em></p>
<p style="text-align: justify;">http://www.bernardmariekoltes.com/wp-content/uploads/2017/10/Sans-titre1.png</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Quelque temps après je vois à la télévision le même garçon, qui, à peine emprisonné, s'échappait des mains des gardiens et défiait le monde… </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="external-media">
<h4 style="text-align: justify;">Roby sul tetto che scotta</h4>
<p style="text-align: justify;"><iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="//www.youtube.com/embed/etGWIvZlqdw?feature=oembed" width="459"></iframe></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://youtu.be/etGWIvZlqdw">https://youtu.be/etGWIvZlqdw</a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Alors je me suis très sérieusement intéressé à l’histoire. Son nom était Roberto Succo ; Il avait tué ses parents à l’âge de quinze ans, puis redevenu « raisonnable » jusqu’à vingt-cinq ans, brusquement il déraille une nouvelle fois, tue un policier, fait une cavale de plusieurs mois, avec prise d’otages, meurtres, disparitions dans la nature, sans que personne ne sache qui c’était exactement. Puis, après son spectacle sur les toits, il est enfermé à l'hôpital psychiatrique et se suicide de la même manière qu'il avait tué son père (...) Un trajet invraisemblable, un personnage mythique, un héros, comme Samson ou Goliath, monstres de force, finalement abattus par un caillou ou par une femme (...)</em></p>
<h4 style="text-align: justify;"><br />
<strong>b) Entretien avec Matthias Matussek et Nikolaus von Festenberg, <em>Der Spiegel</em>, 24 octobre 1988</strong></h4>
<h4 style="text-align: justify;"> </h4>
<p style="text-align: justify;"><em>C’est la première fois que j’écris une pièce sur un destin réel : le destin de l’homme dont la photo se trouve au-dessus de mon bureau (…) Cet homme tuait sans aucune raison. Et c’est pour cela que, pour moi, c’est un héros. Il est tout à fait conforme à l’homme de notre siècle, peut-être même aussi à l’homme des siècles précédents. Il est le prototype même de l’homme qui tue sans raison. Et la manière dont il perpétue ses meurtres nous fait retrouver les grands mythes, comme par exemple le mythe de Samson et Dalila. Cet assassin qui est au centre de ma nouvelle pièce, a été trahi par une femme, comme Dalila qui coupa les cheveux de Samson, le privant ainsi de sa force. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
<strong>Qu’est-ce qui vous intéresse dans les figures mythiques ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
<em>Je dirai que, ce qui distingue un homme comme Samson du commun des mortels, ce n’est pas tant une quelconque mission, une quelconque tâche, c’est sa force extraordinaire et le regard admiratif que les autres portent sur lui ; c’est cela qui fait de lui un héros (…)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
<strong>Vous sentez-vous proche de cet homme ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
<em>Oui. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
<strong>Dans votre dernière pièce vous vous inspirez d’une biographie réelle.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
<em>Je ne savais pas grand chose de cet homme, j’avais quatre articles de journaux. Je n’ai pas fait de recherches. Pour moi, c’est un mythe et cela doit rester un mythe. » </em></p>
<p style="text-align: justify;"><br />
En cliquant sur le lien, vous pourrez lire <a href="http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1217_19880304/OBS1217_19880304_083.pdf">un article d’Hervé Guillaume</a>, publié dans « Le Nouvel Obs », un hebdomadaire français, en mars 1988, peu après l’arrestation de Roberto Succo. Peut-être s'agit-il de l’un des quatre dont s’est servi Koltès ?</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1217_19880304/OBS1217_19880304_083.pdf">http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1217_19880304/OBS1217_19880304_083.pdf</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;">c) <strong>Entretien avec E. Klausner et B. Salino, <em>L'Événement du Jeudi</em>, janvier 1989 </strong></h4>
<h4 style="text-align: justify;"> </h4>
<p style="text-align: justify;"><em>« À 14 ans, Roberto a tué son père et sa mère, sans motivation. Il a été interné en hôpital psychiatrique, et il a été tellement sage qu’on l’a relâché. À 24 ans, ça a déraillé une nouvelle fois, et à nouveau il a tué, sans motif. Quand on l’a arrêté, il était dans la rue, des flics sont arrivés vers lui, ils ne pensaient même pas que c’était Roberto Succo, parce qu’il était en cavale. Ils lui ont dit : « Qui êtes-vous ? » et il a répondu : « Je suis un tueur, mon métier c’est de tuer les gens. » Il a fini par se suicider dans sa cellule de prison, en s’asphyxiant avec un sac en plastique – exactement comme il l’avait fait pour tuer son père. Succo a une trajectoire d’une pureté incroyable. Contrairement aux tueurs en puissance – et il y en a beaucoup –, il n’a pas de motivations répugnantes pour le meurtre, qui est chez lui un non-sens. Il suffit d’un petit déraillement, d’une chose qui est un peu comme l’épilepsie chez Dostoïevski : un petit déclenchement, et hop ! c’est fini. C’est ça qui me fascine. »</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><u><strong><em>Questions : </em></strong></u></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>5)Comment Koltès évoque-t-il sa démarche créatrice ? </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>6)Quelle définition propose-t-il du « mythe » ? En quoi peut-il qualifier Succo/Zucco de « mythe » ? </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>7)De quelle manière paradoxale définit-il la trajectoire meurtrière de Succo/Zucco ? Comment comprenez-vous qu’il puisse la qualifier de « pureté incroyable » ? </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>8)Comment analyse-t-il son rapport personnel à ce personnage ? </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>9)A partir de vos réponses précédentes, opposez la démarche de l’auteur de théâtre Koltès à celle d’un journaliste ou même d’un romancier comme Jablonka. </em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: justify;"><strong><u>V)Retour à Roberto Succo </u></strong></h3>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Mais, depuis 1988, le public en sait beaucoup plus sur le parcours meurtrier du véritable Roberto Succo. Si vous voulez approfondir votre connaissance de ce fait divers, vous pouvez aller vers les documents suivants (mais ce n'est pas du tout obligatoire pour aborder la pièce de Koltès, et les liens suivants ne vous sont proposés qu'à titre indicatif) :</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>a)<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Succo">Un article </a>d’une célèbre encyclopédie en ligne</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Succo">https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Succo</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>b) Une enquête documentaire, à la frontière entre le récit et l’essai :</strong></h4>
<h4 style="text-align: justify;">Pascale Froment <a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Au-vif-du-sujet/Je-te-tue">Je te tue, Histoire vraie de Roberto Succo, assassin sans raison (1991)</a></h4>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Au-vif-du-sujet/Je-te-tue">http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Au-vif-du-sujet/Je-te-tue</a></p>
<p style="text-align: justify;">Voici ce qu'en dit son éditeur :</p>
<p style="text-align: justify;"><em>"Après deux ans d’une enquête minutieuse, où les détails les plus infimes sont vérifiés, l’auteur publie, selon les mots de son éditeur, « un livre noir où le grand reportage rejoint la littérature ».</em></p>
<p style="text-align: justify;"> Vous voyez que la démarche de Pascale Froment se situe exactement à l’opposé de celle de Koltès, et qu'elle est beaucoup plus proche de celle de Jablonka (en s’inscrivant comme lui dans le genre du « récit non fictionnel » que nous avons abordé en début d’année).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>c)Une émission de télévision grand public spécialisée dans les enquêtes judiciaires</strong></h4>
<h4 style="text-align: justify;"> </h4>
<div class="external-media">
<h4 style="text-align: justify;">Roberto Succo, Succo le fou - Faites entrer l'accusé #FELA</h4>
<p style="text-align: justify;"><iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.youtube.com/embed/RxxMD5hypOs?feature=oembed" width="480"></iframe></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=RxxMD5hypOs">https://www.youtube.com/watch?v=RxxMD5hypOs</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>d)Un film qui reprend les codes du thriller</strong></h4>
<h4 style="text-align: justify;">Cédric KAHN Roberto Succo (2001)</h4>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="external-media">
<h4 style="text-align: justify;">Roberto Succo Trailer</h4>
<p style="text-align: justify;"><iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="//www.youtube.com/embed/jvXQGBRL9UM?feature=oembed" width="459"></iframe></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=jvXQGBRL9UM">https://www.youtube.com/watch?v=jvXQGBRL9UM</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Le cinéaste s’inspire du récit-enquête de Pascale Froment. Le film est présenté au festival de Cannes en 2001. Voici la façon dont le cinéaste oppose sa démarche à celle de Koltès, lors d’<a href="https://www.humanite.fr/node/246521%20Le%20n%C3%A9ant%20au%20bout%20de%20l'enqu%C3%AAteSamedi,%2019%20Mai,%202001">un entretien publié dans « L’humanité »</a> à l’occasion de la sortie de son film.</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.humanite.fr/node/246521%20Le%20n%C3%A9ant%20au%20bout%20de%20l'enqu%C3%AAteSamedi,%2019%20Mai,%202001">https://www.humanite.fr/node/246521%20Le%20n%C3%A9ant%20au%20bout%20de%20l'enqu%C3%AAteSamedi,%2019%20Mai,%202001</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">« <em>Outre Pascale Froment et vous-même, Bernard-Marie Koltès est l'auteur d'une pièce inspirée du fait divers, <u>Roberto Zucco</u>. Vous avez pensé à son point de vue lorsque vous avez commencé à travailler sur Roberto Succo ? </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Cédric Kahn : Tout tient dans la différence entre le S et le Z. Koltès est dans une interprétation affichée et affirmée, avec pour base le fait divers. Dans sa pièce, nous sommes dans le fantasme, mais c'est un choix que je respecte. Pour ce qui me concerne, je suis conscient que même la mise en scène charrie un autre fantasme, d'objectivité, qui n'existe pas. Mais je n'ai jamais eu la volonté de m'approprier le personnage, de m'y investir ni de le fabriquer à mon image. Parce ce que, pour moi, c'est impossible. »</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: justify;">Conclusion</h3>
<p style="text-align: justify;">J’espère que vous disposez maintenant d'assez d’éléments pour vous lancer avec moi dans l’exploration de cette pièce étrange.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">NB : Ce travail de recherche a été élaboré à partir d’un site que je vous invite à consulter malgré (ou à cause de ?) <a href="http://saucissonsdenuit.blogspot.fr/2011/12/roberto-succo-linspirateur-4.html">son titre bizarre</a>…</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://saucissonsdenuit.blogspot.fr/2011/12/roberto-succo-linspirateur-4.html">http://saucissonsdenuit.blogspot.fr/2011/12/roberto-succo-linspirateur-4.html</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>Strophes pour se souvenir (L'affiche rouge) : des sources historiques aux oeuvres de créationurn:md5:80b70a537325f18df6a452f15f7b64122017-11-11T18:42:00+01:002017-11-23T12:34:58+01:00christophe bouquerelcours françaisaffiche rougeAragonFerrépoésieréécriture<p>Aragon écrit ce poème (plutôt qu'un discours) en 1956, à l'occasion de l'inauguration d'une place consacrée au "Groupe Manouchian", résistants FTP/MOI (=Francs-Tireurs et Partisans, Main d’œuvre Immigrée), d’obédience communiste. Ils étaient pour la plupart, d'origine étrangère ou juive. Arrêtés en 1944, ils ont été fusillés au Mont Valérien. Aragon évoque la célèbre affiche de couleur rouge que la propagande nazie avait placardée sur les murs des villes de France pour stigmatiser ceux qu'elle appelait des "terroristes". Il s'inspire aussi de la bouleversante dernière lettre écrite le jour même de son exécution par le chef du groupe, Missak Manouchian, à sa femme, Mélinée</p>
<p> </p>
<p>Pour préparer l’étude du poème d’Aragon, faites une recherche en cliquant sur les liens suivants et en répondant aux questions posées ensuite :</p> <p class="ParagraphedelisteCxSpMiddle" style="TEXT-ALIGN: justify; TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0 36pt; tab-stops: 14.2pt; mso-list: l1 level1 lfo2"><span style="FONT-FAMILY: Arial; FONT-SIZE: 10pt"><!--?xml:namespace prefix =" ""o" ns =" ""urn:schemas-microsoft-com:office:office" /--></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p>
<h2><strong><u>I)Les « Strophes pour se souvenir » : le contexte biographique</u></strong></h2>
<p> </p>
<h3>1)Le poème</h3>
<p> </p>
<h4 align="center">Strophes pour se souvenir</h4>
<h4> </h4>
<p>Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes<br />
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants<br />
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans<br />
Vous vous étiez servi simplement de vos armes<br />
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans<br />
<br />
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes<br />
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants<br />
L'affiche qui semblait une tache de sang<br />
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles<br />
Y cherchait un effet de peur sur les passants<br />
<br />
Nul ne semblait vous voir français de préférence<br />
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant<br />
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants<br />
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE<br />
Et les mornes matins en étaient différents<br />
<br />
Tout avait la couleur uniforme du givre<br />
À la fin février pour vos derniers moments<br />
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement<br />
<em>Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre<br />
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand<br />
<br />
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses<br />
Adieu la vie adieu la lumière et le vent<br />
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent<br />
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses<br />
Quand tout sera fini plus tard en Erivan<br />
<br />
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline<br />
Que la nature est belle et que le coeur me fend<br />
La justice viendra sur nos pas triomphants<br />
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline<br />
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant</em><br />
<br />
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent<br />
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps<br />
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant<br />
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir<br />
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.<br />
<br />
<em>Louis Aragon, <u>Le Roman Inachevé</u></em></p>
<p> </p>
<p><strong><em>-Notez vos premières impressions de lecture. </em></strong></p>
<p> </p>
<h3>2)La biographie d’Aragon,</h3>
<p>Renseignez-vous par exemple <a href="https://www.de-plume-en-plume.fr/membre/2183" title="bio Aragon">ici</a> :</p>
<p><a href="https://www.de-plume-en-plume.fr/membre/2183">https://www.de-plume-en-plume.fr/membre/2183</a></p>
<p> </p>
<p><strong><em>-Relevez les éléments qui concernent l’engagement politique d’Aragon. </em></strong></p>
<p> </p>
<h3>3)Le Roman Inachevé</h3>
<p>Ensuite, parcourez une notice consacrée <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roman_inachevé">au Roman Inachevé</a>, le recueil que publie Aragon en 1956 et dans lequel il intègre les « Strophes pour se souvenir », par exemple celle de Wikipedia :</p>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roman_inachevé">https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roman_inachevé</a></p>
<p><strong><em>-A quel thème est consacré le recueil ?</em></strong></p>
<p><strong><em>-Quel est le sens ici du mot « roman » ? </em></strong></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h2><strong><u>II)L’Affiche Rouge : les évènements et les documents historiques</u></strong></h2>
<p> </p>
<h3>1)L'affiche elle-même :</h3>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><img alt="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/80/Affiche_rouge.jpg/267px-Affiche_rouge.jpg" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/80/Affiche_rouge.jpg/267px-Affiche_rouge.jpg" /></p>
<p>Vous pouvez la retrouver sur <a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/80/Affiche_rouge.jpg">Wikicommons</a></p>
<p> </p>
<p>Elle est analysée<a href="https://www.histoire-image.org/etudes/affiche-rouge?i=1259"> ici </a>:</p>
<p>https://www.histoire-image.org/etudes/affiche-rouge?i=1259</p>
<p><strong><em>-Quels sont les éléments visuels et textuels qui composent cette affiche ? Quel message cherchent-ils à faire passer? </em></strong></p>
<p> </p>
<h3>2)Découvrez la forte personnalité de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Missak_Manouchian" title="bio Missak Manouchian">Missak Manouchian </a>:</h3>
<p> </p>
<p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Missak_Manouchian">http://fr.wikipedia.org/wiki/Missak_Manouchian</a></p>
<p> </p>
<p><strong><em>-Quelles informations intéressantes pour mieux comprendre le poème d’Aragon pouvez-vous tirer de cette biographie ? </em></strong></p>
<p> </p>
<h3>3)Le groupe Manouchian dans les actualités de l'époque.</h3>
<p> </p>
<p><a href="http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/AFE86002474/obseques-de-trois-gardes-du-gmr.fr.html">Images d'actualité (février 1944) de la propagande vichyste</a>. Révélatrices de la xénophobie et de l'antisémitisme de l'époque. Les quelques plans des membres du groupe Manouchian (à peu près au milieu de la vidéo) sont émouvants, car ils ont été tournés par les Allemands quelques heures avant l'exécution, en vue de réaliser l'Affiche Rouge.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/AFE86002474/obseques-de-trois-gardes-du-gmr.fr.html">http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/AFE86002474/obseques-de-trois-gardes-du-gmr.fr.html</a></p>
<p> </p>
<p><strong><em>-Quels sont les membres du groupe que vous pouvez reconnaître sur ces images? </em></strong></p>
<p> </p>
<h2><strong><u>III)Le poème d'Aragon mis en musique </u></strong><u>:</u></h2>
<p>En 1959, trois ans après sa publication, plusieurs des poèmes d'ARAGON sont mis en musique par Léo FERRE, dont « Les Strophes pour se souvenir », que Ferré chante sous le titre « L’Affiche Rouge ». Cette chanson a contribué puissamment à la diffusion du poème. Sur les liens suivants, vous pouvez l'écouter :</p>
<p>D'abord mise en relation avec des images d'époque :</p>
<div class="external-media">
<h4>Léo Ferré - L'affiche rouge - L'armée du crime</h4>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" gesture="media" height="344" src="//www.youtube.com/embed/6HLB_EVtJK4?feature=oembed" width="459"></iframe></div>
<p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=6HLB_EVtJK4">http://www.youtube.com/watch?v=6HLB_EVtJK4</a></p>
<p> </p>
<p>Ou sur des images de l'artiste lui-même en train de l'interpréter :</p>
<div class="external-media"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="389" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xdvkv" width="480"></iframe></div>
<p> <a href="http://www.dailymotion.com/video/xdvkv_leo-ferre-l-affiche-rouge_news">http://www.dailymotion.com/video/xdvkv_leo-ferre-l-affiche-rouge_news</a></p>
<p> </p>
<p><em><strong>-Quels aspects du poème se prêtaient particulièrement à une mise en chanson? </strong></em></p>
<p><strong><em>-Pourquoi à votre avis FERRE a-t-il choisi une orchestration aussi solennelle? A quels vers du poème est-elle une réponse? </em></strong><br />
</p>
<p> </p>
<h2><strong><u>IV) Pour aller plus loin : un film et un roman contemporains consacrés au Groupe Manouchian et à son chef</u></strong></h2>
<p> </p>
<h3>1)L'armée du crime</h3>
<p>En 2009, le cinéaste d'origine arménienne, Robert GUEDIGIAN consacre un film à l'histoire du groupe, <em>L'armée du crime</em>. Voici la bande annonce :</p>
<p> </p>
<div class="external-media"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="287" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x9b00c" width="480"></iframe></div>
<p> </p>
<p><a href="http://www.dailymotion.com/video/x9b00c_l-armee-du-crime-robert-guediguian_shortfilms#rel-page-2">http://www.dailymotion.com/video/x9b00c_l-armee-du-crime-robert-guediguian_shortfilms#rel-page-2</a></p>
<p><br />
Le cinéaste revient ici sur son film :</p>
<p> </p>
<div class="external-media">
<h4>L'armée du crime : "un film pour apprendre à résister"</h4>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" gesture="media" height="344" src="//www.youtube.com/embed/UYRghh5jb0g?feature=oembed" width="459"></iframe></div>
<p> </p>
<p><a href="http://www.dailymotion.com/video/x9b00c_l-armee-du-crime-robert-guediguian_shortfilms#rel-page-2">http://www.youtube.com/watch?v=UYRghh5jb0g&feature=related</a></p>
<p><strong><em>-La perspective du cinéaste de 2009 vous paraît-elle la même que celle du poète de 1956 ?</em></strong></p>
<p><strong><em>-Que peut apporter d’autre son moyen d’expression (le cinéma) ? </em></strong></p>
<p> </p>
<h3>2)<em>Missak</em></h3>
<p>Le romancier Didier DAENINCKX a consacré lui aussi une oeuvre à Manouchian, <u>Missak</u>, publié en 2009. Sur le lien suivant, il présente son travail :</p>
<p> </p>
<div class="external-media"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="389" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xagdll" width="480"></iframe></div>
<p> </p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.dailymotion.com/video/xagdll_didier-daeninckx-missak_creation#rel-page-7">http://www.dailymotion.com/video/xagdll_didier-daeninckx-missak_creation#rel-page-7</a></p>
<p><br />
<strong><em>Posez-vous les mêmes questions que pour la rubrique précédente : </em></strong></p>
<p><strong><em>-La perspective du romancier contemporain vous paraît-elle la même que celle du poète de 1956 ?</em></strong></p>
<p><strong><em>-Que peut apporter d’autre son moyen d’expression (le roman) ? </em></strong></p>
<p> </p>B)Une réécriture romantique du XIXe : « Dom Juan aux Enfers » ou le révolté métaphysiqueurn:md5:9b2225e88cfb8c307923022309ac2f772015-06-07T18:39:00+02:002015-06-07T18:39:00+02:00christophe bouquerelfrançais<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><span style="font-size:10.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><span style="font-size:10.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt"><br /></span></p>
<h2 class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt">BAUDELAIRE
« Don Juan aux Enfers » (<ins>Les Fleurs du Mal</ins>, XV, 1857)</h2>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt">Quand
Don Juan descendit vers l'onde souterraine<br />
Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon,<br />
Un sombre mendiant, l'oeil fier comme Antisthène,<br />
D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.<br />
<br />
Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,<br />
Des femmes se tordaient sous le noir firmament,<br />
Et, comme un grand troupeau de victimes offertes,<br />
Derrière lui traînaient un long mugissement.<br />
<br />
Sganarelle en riant lui réclamait ses gages,<br />
Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant<br />
Montrait à tous les morts errant sur les rivages<br />
Le fils audacieux qui railla son front blanc.<br />
<br />
Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,<br />
Près de l'époux perfide et qui fut son amant,<br />
Semblait lui réclamer un suprême sourire<br />
Où brillât la douceur de son premier serment.<br />
<br />
Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre<br />
Se tenait à la barre et coupait le flot noir,<br />
Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,<br />
Regardait le sillage et ne daignait rien voir. </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><span style="font-size:10.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><ins>I)L’influence de la peinture
romantique </ins></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><ins><span style="text-decoration:
none"> </span></ins></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">a)Ce poème de jeunesse est écrit sans doute dès 1843. Baudelaire s’y
inspire bien évidemment du dénouement de la pièce de Molière mais aussi<span style="mso-spacerun: yes"> </span>d’une lithographie de Simon Guérin
intitulée «Don Juan aux enfers », évoquée dans<span style="mso-spacerun:
yes"> </span><em style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="mso-bidi-font-size:10.0pt;mso-fareast-language:FR">L'Artiste</span></em><span style="mso-bidi-font-size:10.0pt;mso-fareast-language:FR"> en 1841 : <em style="mso-bidi-font-style:normal">« Au milieu d'un crépuscule sinistre, à
peine éclairé par de rougeâtres reflets, sur un fleuve à l'eau froide et terne,
glisse silencieusement une barque funéraire. </em>» Suit la description des
personnages : le Commandeur, Dona Anna, sans vie, Don Juan, ses victimes, <em style="mso-bidi-font-style:normal">« groupées dans une attitude désolée,
funèbre escorte d'un funèbre convoi ». « Tout est lugubre, funéraire,
dramatique. […] Nous n'avons,</em> conclut le critique, <em style="mso-bidi-font-style:
normal">que des éloges à donner à cette étude qui, mûrie encore par la
réflexion et exécutée dans un bon sentiment, pourrait devenir un très
remarquable tableau</em> ». </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><span style="mso-bidi-font-size:10.0pt;mso-fareast-language:FR">Ce
poème pourrait donc ressortir du genre de l’<em style="mso-bidi-font-style:normal">ecphrasis</em>
(= description faite à partir d’un tableau), que Baudelaire, qui était aussi
critique d’art, pratiquait beaucoup (dans ses <ins>Salons</ins> (c’est à dire ses
comptes-rendus des salons annuels de peinture). La peinture était pour lui un
domaine d’inspiration très puissant. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><span style="mso-bidi-font-size:10.0pt;mso-fareast-language:FR"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><span style="mso-bidi-font-size:10.0pt;mso-fareast-language:FR">b)La
lithographie de Simon Guérin est malheureusement perdue. Mais nous avons
conservé deux toiles de Delacroix, un grand peintre romantique très admiré de
Baudelaire (il l’évoque notamment dans « Les phares »). Baudelaire
connaissait ces deux toiles et s’en inspire aussi sans doute : </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal">-La Barque de Dante.</em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/ca/Delacroix_barque_of_dante_1822_louvre_189cmx246cm_950px.jpg"><em style="mso-bidi-font-style:normal">http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/ca/Delacroix_barque_of_dante_1822_louvre_189cmx246cm_950px.jpg</em></a></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">Une des premières toiles de Delacroix (1822) : elle est l’un des
jalons du passage du néo-classicisme de David au romantisme. Elle s’inspire du
chant VII de l’Enfer dans la <em style="mso-bidi-font-style:normal">Divine
Comédie</em> de Dante : le poète italien, guidé par Virgile, quitte la
Ville de la Mort et franchit le Styx au milieu d’une tempête, traversant des
eaux peuplées d’âmes en peine. </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">-Et <em style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="mso-spacerun:
yes"> </span>le Naufrage de Don Juan </em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal"> </em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/La_Barque_de_don_Juan_%28Delacroix%29.jpg"><em style="mso-bidi-font-style:normal">http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/La_Barque_de_don_Juan_%28Delacroix%29.jpg</em></a></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal"> </em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">Toile de 1840, inspiré par un épisode du deuxième chant du poème
« Don Juan » de Lord Byron : Don Juan est victime d’une tempête
alors qu’il s’apprête à passer en Italie ; ses compagnons de navigation
s’apprêtent à tirer au sort le malheureux qui sera dévoré par les autres. Don
Juan, à la proue du navire refuse de participer.</p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal"> </em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">c)Signalons que Baudelaire aurait aussi esquissé une scène de
théâtre : « Fin de Don Juan ». Le poète, comme tous les
romantiques, est fasciné par la figure de Don Juan, qu’il voit moins comme <span style="mso-spacerun: yes"> </span>le séducteur « aux mille et trois
femmes » que le comme révolté et le paria (à côté d’autres figures mythiques
de la Rébellion, dont Satan, l’ange déchu). </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt"> </p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><ins>II)L’analyse du poème</ins></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal"> </em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal"><ins>Questions</ins></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal">1)Dans quelle tonalité la
référence à la mythologie grecque de la première strophe inscrit-elle le
texte ?</em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal">2)Quel lien peut-on établir avec
les toiles romantiques ?</em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal">3)Intertextualité : quelle
évocation/interprétation Baudelaire propose-t-il des principaux personnages de
la pièce de Molière ?</em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><em style="mso-bidi-font-style:normal">4)En quoi les deux derniers vers
modifient-ils complètement le sens du dénouement de la pièce et constituent-ils
une véritable « réécriture » du personnage de Don Juan ? </em></p>LISTE DE LECTURE 1ère L → Terminale Lurn:md5:f2003566cfd10c98c91f584954c45adf2013-07-04T16:21:00+02:002013-07-04T16:21:00+02:00christophe bouquerelanglaislectures estivales<p>Pour préparer les 4 ou 5 évaluations du Bac d'anglais l'an prochain
(compréhension écrite / expression écrite / expression orale LVO /
préparation du dossier et présentation orale en littérature en langue
anglaise / plus oral de langue vivante approfondie LVA combiné avec
l'oral de LVO pour les élèves qui choisissent cette spécialité,
c'est-à-dire presque tous) il est vivement recommandé...</p> <p><br /> <br />→ de regarder des films en V.O. anglaise, sous-titrés anglais ou sans sous-titres ; (Vous pouvez regarder le même film d'abord avec sous-titres anglais au début des vacances, puis sans sous-titrage du tout à la fin.)<br />→ de fréquenter sans modération les sites tels que bbc.co.uk ou nytimes.com (New York Times) qui offrent des émissions de radio, (bbc) des podcasts, des articles et des vidéos ; audio-lingua.eu qui propose des enregistrements mp3 calibrés : choisir niveau B2 = niveau Bac LV1 ou C1 = LVA / euro.<br />→ de lire deux articles par semaine sur des sujets d'actualité qui vous intéressent ; (guardian.co.uk en plus des deux autres mentionnés à la rubrique précédente)<br />→ et last but not least, de lire des nouvelles ou des romans pendant les vacances.<br /><br /> Commencez par une nouvelle ou par un roman facile que vous avez vraiment envie de lire plutôt que par un grand classique du XVIIe ou du XIXe moins facile d'accès. Pour vous éviter d'avoir à ouvrir le dictionnaire à chaque page, ne choisissez pas une version bilingue mais plutôt le texte anglais avec beaucoup de notes en regard (voir http://www.livredepoche.com/anglais?sort_by=field_book_publication_date&sort_order=DESC&page=2) ou le texte avec quelques notes en bas de page. ( http://www.blackcat-cideb.com/20-english-catalogue disponible chez Attica – 11, rue Boussingault – 75013 PARIS, ouvrages signalés par un astérisque) Vous pouvez choisir un thriller dont vous avez apprécié l'adaptation au cinéma, des nouvelles que vous avez déjà lues en français ou une saga qui vous a plu lorsque vous étiez jeune adolescent(e)... En gras, ceux qui sont indispensables à votre culture générale ( philo / littérature / histoire...) 2 des thèmes retenus en LELE en Terminale : l'autobiographie et l'écrivain dans son siècle.<br /><br />Quelques suggestions : Isaac ASIMOV sélection chez Harper Collins publiée sous le titre I Robot<br /> Jane AUSTEN, Emma / Pride and Prejudice<br /> Ray BRADBURY, The Martian Chronicles Livre de poche « Lire en anglais »<br /> Samuel BECKETT, Waiting for Godot* (version anglaise par Beckett lui-même)<br /> Angela CARTER, The Bloody Chamber <br /> Raymond CARVER, Shortcuts<br /> Francis Scott FITZGERALD, The Great Gatsby *<br /> Dennis LEHANE, Shutter Island <br /> Frank McCOURT, Angela's Ashes (une enfance en Irlande)<br /> Jennifer JOHNSTON, How Many Miles to Babylon <br /> James JOYCE « Eveline » / Portrait of the Artist as a Young Man<br /> Hanif KURESHI, The Buddha of Suburbia<br /> David Herbert LAWRENCE, Lady Chatterley's Lover<br /> Yann MARTEL, Life of Pi <br /> Arthur MILLER, Death of a Salesman ; The Crucible<br /> Toni MORRISON, Home<br /> Flannery O'CONNOR, A Good Man Is Hard to Find (nouvelles)<br /> George ORWELL, 1984, Animal Farm<br /> Agnes OWENS, The Complete Short Stories<br /> Edgar Allan POE, Tales of Mystery and Imagination (sélection annotée *) <br /> Arundhati ROY, The God of Small Things <br /> Jerome David SALINGER, The Catcher in the Rye <br /> William SHAKESPEARE, Macbeth / Hamlet <br /> Mary SHELLEY, Frankenstein *<br /> Alan SILITOE, The Loneliness of the Long-Distance Runner<br /> John STEINBECK, Of Mice and Men <br /> Robert Louis STEVENSON, The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde*<br /> Bram STOKER, Dracula<br /> Vikas SWARUP, Q&A (le roman adapté au cinéma sous le titre de Slumdog Millionaire) <br /> Oscar WILDE, The Picture of Dorian Gray *<br /> Oscar WILDE, The Importance of Being Earnest <br />Si vous aimez les detective stories : Agatha CHRISTIE ; Chester HIMES ; Mary HIGGINS CLARK<br />Arthur Conan DOYLE*/ http://www.editions-ellipses.fr/product_info.php?products_id=1239 ; <br />Dashiell HAMMET http://www.pocket.fr/site/rechercher_un_ouvrage_pocket_&1000&0&1&1.html?RECHA=Hammet <br />autobiographies : Richard WRIGHT, Black Boy ; Malcolm X, The Autobiography of Malcolm X ; Maya ANGELOU, I Know Why the Caged Bird Sings ; Nelson MANDELA Conversations with Myself ; Stephen FRY, Moab is my Washpot<br /></p>Pour les futurs TLurn:md5:3fd09da8e0ba2b4ee8ea65ad34fa840d2013-06-28T18:43:00+02:002013-06-28T18:43:00+02:00christophe bouquerelcours français <div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;font-style:normal;"><span>Bonjour à tous,</span></div><div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;font-style:normal;"><span>Je
sais bien qu'après les épreuves anticipées, vous n'avez guère envie
d'entendre parler du français mais il serait bon que vous vous procuriez
durant les vacances les deux oeuvres qui vont occuper nos rencontres de
l'année prochaine, à savoir: </span></div><div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;"><span>-<span style="font-style:italic;"> Lorenzaccio</span> d'Alfred de MUSSET (biblio lycée de chez Hachette recommandé par commodité de pagination)</span></div><div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;"><span><span style="font-style:italic;">- Les Mains libres </span> de Paul ELUARD et Man Ray en Poésie/Gallimard NRF</span></div><div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;">Nous commencerons par la pièce de théâtre de Musset, qu'il serait bon que vous ayez lue pour la rentrée.</div><div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;">Je vous souhaite de bonnes vacances. Reposez-vous bien pour être d'attaque en septembre!</div><div style="color:rgb(0, 0, 0);font-size:16px;font-family:'times new roman', 'new york', times, serif;background-color:transparent;">A bientôt!</div><div> </div>Christine SENOUCIAutres explics pour le bacurn:md5:f102d9b5197521f43b4680b03e589f652013-06-17T00:17:00+02:002013-06-17T00:17:00+02:00christophe bouquerelcours français <p>En pièces jointes les explications que Claire et un inconnu m'ont demandées. </p>
<p>Bonne fin de révision </p>
<p>CB </p>D'autres explics?urn:md5:8edbf60ce50f3f91ee79ebd60d459ed32013-06-14T12:42:00+02:002013-06-14T12:42:00+02:00christophe bouquerelcours français <p>Lors de notre dernier cours, je vous avais proposé de poster ici d'autres explications qui vous manqueraient et que j'aurais en traitement de texte. Faites un peu le tour entre vous et redites moi ce qui vous manque vraiment (vous n'aviez pas toujours l'air d'accord)... </p>
<p>D'ici là, bonnes révisions! </p>
<p>CB</p>La rencontre dans "l'Amant de la Chine du nord"urn:md5:d9042b051cb33a2976771954d8979ac42013-06-14T12:38:00+02:002013-06-14T12:38:00+02:00christophe bouquerelcours françaisDurasL amant de la Chine du nordréécritures <p>En pièce jointe la dernière explication de la séquence (et de l'année) : la scène de rencontre dans "L'amant de la Chine du nord". </p>
<p>Bonnes révisions!</p>
<p>CB</p>La rencontre dans "L'amant"urn:md5:9c488cf9c550d2ea0d49b346acf8d1482013-06-14T11:34:00+02:002013-06-14T11:34:00+02:00christophe bouquerelcours françaisDurasL amantréécritures <p>En pièce jointe l'explication n°4 sur la scène de rencontre dans "L'amant". Celle sur "l'amant de la Chine du nord" à venir incessamment sous peu. </p>
<p>Bon travail!</p>
<p>CB</p>L'Eden Cinémaurn:md5:bbb66e2b943a718ac5b8dd4d49c498322013-06-09T19:20:00+02:002013-06-09T19:20:00+02:00christophe bouquerelcours françaisDurasEden Cinémaréécrituresscène de rencontrethéâtre <p>En pièce jointe l'explication n°3 : la scène de rencontre dans "L'Eden Cinéma". </p>
<p>Bon travail!</p>
<p>CB</p>