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17 mai 2011

"Cannibale" Le choc des cultures vu par Didier Daeninckx

« Cannibale » : Le choc des cultures vu par Didier Daeninckx


Né en 1949 à Saint-Denis , Didier Deninckx, influencé par sa famille, reste proche du parti communiste pendant toute sa jeunesse. Il exerce pendant une quinzaine d’années  les métiers d’ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. Il publie en 1982, son premier roman intitulé Mort au premier tour dans les éditions du Masque. Deux ans plus tard,  il publie Meurtres pour Mémoire dans la série noire de Gallimard.


Cannibale nous raconte l’histoire d’une tribu de Kanaks à qui l’on promet de faire visiter la capitale française, Paris, on trouve parmi ceux-ci Gocéné, son ami Badimoin, et sa fiancée Minoé.

Très vite à leur arrivée, ils sont enfermés dans des cages dans un zoo et sont condamnés à se faire passer pour des cannibales tels des créature sauvages mises en cages. Un autre problème se pose ensuite : Un cirque propose au zoo de leur échanger des crocodiles en échange de quelques Kanaks, le zoo accepte et les Kanaks sont échangés comme de vulgaires objets parmi lesquels Minoé, la protégée de Gocéné. Ce dernier hors de lui s’échappe du zoo accompagné de son ami Badimoin et partent à l’aventure dans cette « jungle urbaine » pour retrouver Minoé.


Cette œuvre dénonce le racisme colonialiste de l’époque et d’aujourd’hui tout au long du récit.

En effet, les Kanaks sont « utilisés » par le zoo comme une vulgaire attraction puis sont échangés contre des animaux tels des bêtes sauvages.


C’est une œuvre qui m’a plutôt plut dans l’ensemble par l’histoire captivante et l’univers du Paris des années trente.

J’ai également apprécié les deux histoires en parallèles, où Gocéné raconte son passé à des jeunes rebels indépendantistes et leur prouve qu’une harmonie entre plusieurs communautés est possible.


Je vous recommande personnellement cette nouvelle qui, malgré sa brièveté, saura vous faire vivre une aventure prenante et captivante au sein du paris des années trente.

 

 

 

Hugo C.