histargeo

Voici comme promis les contestations des étudiants en mai 68, qu'on avait vu en classe mais que vous n'avez pas noté ...

Voir les affiches

Deux grilles de lectures possibles :

-          opposer les revendications traditionnelles (pol, sociales) aux revendications nouvelles (ctre la soc de conso, pr une libération sexuelle, libertaire)

-          classer les revendications en revendications étudiantes / politiques / sociales

-          Un malaise étudiant lié à l’explosion des effectifs universitaires (voir III) et leurs conséquences : inadaptation à cette masse des locaux, des enseignants, des méthodes d’enseignement prévues pr une mince élite

-          Des revendications « classiques » : contre le modèle éco libéral / ctre le capitalisme / ctre le régime politique (De Gaulle) et l’absence de libertés (liberté de la presse)

-          Des revendications nouvelles : La remise en cause des cadres traditionnels : la soc de consommation / la famille

o   remise en cause des mutations récentes qui marquent :

§  l’économie : le productivisme de la croissance

§  la société avec l’apparition de la société de consommation ; ils lui reprochent d’aliéner la personne humaine à la religion de la production et de détruire l’environnement.

o   Rejet des cadres traditionnels et affirmation du droit au bonheur de chacun : « il est interdit d’interdire » « jouissez sans entraves » « faire l’amour c’est faire la révolution » « sous les pavés la plage » ; les femmes réclament un statut d’égalité avec les hommes ; elles réclament le droit à disposer librement de leur corps (loi Neuwirth en 1967 met timidement en place la contraception)

o   Rejet des formes de pouvoir centralisé et autoritaire, à l’université, ds l’entreprise etc. Dans l’entreprise on souhaite une cogestion

Je vous avais demandé de faire une recherche sur les princiaples mesures adoptées lors des mandats de J.Chirac et N.Sarkozy ...

Les principales réformes que vous avez notées :

- J.Chirac : passage du septennat au quinquennat (2001)/ passage à l'euro/ suppression du service militaire (1996) ... ne pas oublier la loi sur les 35h, J.Chirac n'en est pas à l'origine, mais la loi a été adoptée sous son mandat.

- N.Sarkozy : suppression de la publicité / bouclier fiscal / fin de la carte scolaire / "immigration choisie" / retraites / baisse TVA

Voici les grands traits de la politique de J.Chirac puis de N.Sarkozy :

J.Chirac (1995 / 2002)

Premier mandat : le pouvoir présidentiel est en repli

-          Le régime connait une nelle alternance, cette fois-ci en faveur de la droite. Mais il se retrouve rapidement dans l’impasse : il s’est fait élire en promettant de réduire « la fracture sociale » mais le chômage ne réduit pas et son 1^er minsitre a ;Jupp2 mène une politique de rigueur très impopulaire : grave crise sociale durant l’hiver 1995 (grèves du service public).

-          1997 à 2002 : longue cohabitation, à l’issue de la dissolution de l’Assemblée en 1997 par J.Chriac qui cherche à retrouver une légitimité. Les Fr semblent apprécier cette dyarchie de l’exécutif.

-          Jospin nommé 1^er ministre mène une politique de relance (loi sur les 35 heures, emplois jeunes)

Deuxième mandat : la crise de confiance

-          La réduction du mandat présidentiel à 5 ans en 2001 modifie le rythme de la vie politique de la Vème République. Il doit permettre d’éviter les cohabitations

-          La crise de la vie politique s’amplifie : forte abstention électorale lors du réf (68.5%) / les partis extrémistes voient leur audience augmenter.

-          2002 : Le Pen au 2d tour : montre la montée de l’extrémisme et du vote protestataire

-          A l’étr maintien de l’indpce fr à l’étr : la Fr ne participe pas à la guerre en Irak / échec du réf sur l’UE en 2005 montre le rejet de la politique gouvernementale

N.Sarkozy (2007 / 201.) :

-          Renouveau de l’intérêt pour la vie pol lors des élections pdtielles avec des candidats jeunes et un relatif renouvellement des personnalités politiques (Sarkozy, Royale)

-          Avec Sarkozy hyperprésidentialisation du régime (gestion directe de tous les dossiers par le président et qui entraîne une relégation du 1^er ministre au rôle d’exécutant des décisions présidentielles)