Apocalypse Now

Voici un lien si vous voulez revoir la vidéo vue en cours http://www.youtube.com/watch?v=vHjWDCX1Bdw, et ci dessous une petite analyse de la scène ...

Cette scène est extraite d’Apocalypse Now, film de Francis Ford Coppola, sorti en 1979 ; ce film a coûté deux fois le budget prévu, et a tellement éprouvé Francis Ford qu’il a perdu 40 kgs et menacé à plusieurs reprises de se suicider …

L’action du film se situe en 1969, après l’offensive du Têt, à un moment où les américains se mettent à douter, où l’armée est ravagée par la drogue et des trafics en tout genre. Le film, inspiré du roman de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres est tourné au lendemain de la guerre du Vietnam, en 1976. C’est l’un des premiers films abordant directement la guerre du Vietnam, même si dans MASH en 1969, Robert Altman, avait déjà fait davantage une critique de la guerre du Vietnam que de la guerre de Corée sur laquelle son film portait. Le film est récompensé par la palme d’or.

 

Une scène pleine de paradoxes :

-          Le Lieutenant Colonel Kilgore (Robert Duvall) rase un village vietnamien sur la symphonie de Richard Wagner, la chevauchée des Walkyries, transformant ainsi la scène en opéra. Les hélicoptères forment un véritable ballet.

-          Fou de surf, et en pleine bataille, alors que la plage est arrosée par les balles, Kilgore offre deux alternatives à ses hommes : le surf ou le combat.

-          La scène évoque également une scène de cow boy et d’indiens : Kilgore porte le chapeau de la cavalerie américaine et il sonne la charge au clairon ; les vietnamiens ont simplement remplacé les Indiens et la scène s’apparente à un jeu. La réplique de Kilgore « J'adore l'odeur du napalm au petit matin » renforce ce paradoxe

-          Cette scène évoque enfin la scène du début du film dans laquelle des hélicoptères tourbillonnent comme des abeilles alors qu'une jungle est bombardée. En fait, il rêve, et le bruit étouffé des hélices fait place à celui d'un ventilateur.