Fahrenheit 450... pour ceux qui brûlent de lire !

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08 février 2018

Prix littéraire du Lycée François Truffaut : le retour !

Les élèves des classes (2de 8...) participant à ce projet ont lu et étudient :

- Petit Pays de Gaël Faye (éd. Livre de Poche, 1ère édition : Grasset, 2016)

- Le Tombeau de Tommy, d'Alain Blottière (éd. Folio, 1ère édition : Gallimard, 2009)

Le Tombeau de Tommy : ressources à exploiter pour le Concours National de la Résistance et de la Déportation

Environ la moitié des élèves de la classe de 2de 8 du Lycée François Truffaut préparent, sous la direction de Mme Saingré (lettres) et de M. Hutasse (histoire), un travail d'écriture de fiction à partir du roman d'Alain Blottière, Le Tombeau de Tommy. Leur projet collectif sera présenté à l'occasion du Concours National de la Résistance et de la Déportation (fin mars 2018).

Voici une série de ressources permettant d'approfondir le travail et susceptibles d'inspirer quelques idées...

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05 juin 2016

Un été radieux dans la Guerre d'Espagne

Les élèves des classes de seconde participant au Prix littéraire François Truffaut ont lu le roman Pas Pleurer de Lydie Salvayre. Ils nous donnent leurs points de vue sur ce roman, publié au Seuil, qui a obtenu le Prix Goncourt 2014.

 

 

 

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11 mai 2016

Variations critiques sur un bicentenaire

Deuxième série de critiques littéraires des élèves de Seconde 8, après celles consacrées au "Sauvage blanc" de François Garde. Il s'agit cette fois de textes portant sur le roman Bicentenaire, de l'écrivain haïtien Lyonel Trouillot, publié en 2004 chez Actes Sud. Laissez-vous porter par l'enthousiasme de nos jeunes lecteurs !

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10 mai 2016

Ce que les élèves de Seconde 8 ont pensé de "Ce qu'il advint du Sauvage blanc" de F. Garde

Les élèves de Seconde 8 ont inauguré une carrière de critiques littéraires, en profitant des conseils d'un journaliste du Figaro qui s'est déplacé spécialement pour eux, M. Mohammed Aïssaoui (qu'il en soit remercié !). Ils ont choisi un des 5 livres à lire dans le cadre du Prix littéraire François Truffaut 2015-2016, sur lequel ils nous donnent leur avis personnel. Sans langue de bois, vous verrez ! La première série publiée sur le blog Fahrenheit 450 est consacrée au roman multi-primé de François Garde, Ce qu'il advint du Sauvage Blanc (Folio Gallimard, 2012). Les élèves ont pu rencontré l'auteur par la suite, au début du mois d'avril.

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07 mars 2016

Autour de "Bicentenaire" de Lyonel TROUILLOT : les productions des élèves de Seconde 8 (1)

"Imaginez la réaction de l’Étrangère à l'annonce de la mort de Lucien".

Texte n°1 :

Lucien Saint-Hilaire. Le Port-au-princien. Mort durant une manifestation dans le centre de Port-au-Prince.

Catherine l’avait rencontré lors d’un reportage fait sur les conditions de vie des étudiants. Lucien Saint-Hilaire. Un nom sur une liste. Parmi les derniers. Elle l’avait reçu dans sa petite robe noire, celle qu’elle portait pour les grandes occasions ; celle qui suggérait plus qu’elle ne laissait paraître. Catherine ne l’avait pas vu entrer, parce qu’elle regardait le soir, rien que le soir, si différent en sa couleur de son soir à elle, de la ville froide où elle était née.

Lucien Saint-Hilaire. Un jeune homme assez étrange. Mais il lui était devenu attachant. Il la sondait de son regard, l’analysait sous toutes les coutures. Est-ce que ça va ? Si vous le désirez nous pouvons arrêter. Elle lui avait posé la question, tant son regard sur elle était intense.

Lucien Saint-Hilaire. Un nom sur une liste. Un jeune étudiant mort pour ses idées. Catherine l’avait appris alors qu’elle voulait s’informer de l’évolution de la situation du pays dans lequel elle avait fait ce reportage si peu percutant. Un de ses collègues lui avait envoyé la liste des morts. Elle l‘avait parcourue en cherchant un nom bien précis. Un nom sur une liste. Lucien Saint-Hilaire…

Lucien Saint-Hilaire. Un jeune étudiant qui ne dansait pas beaucoup. On dit qu’ici vous êtes tous des danseurs. A partir de cette phrase, elle avait perdu le Port-au-princien. Non, je ne danse pas beaucoup. Il avait dit cela en la regardant comme s’il voulait qu’elle se lève et qu’elle danse à sa place.

Lucien Saint-Hilaire. Un jeune étudiant haïtien qui n’aimait pas le soleil. Catherine et le Port-au-princien étaient très différents. Je viens d’une ville froide. Tu as le soleil. Cette phrase, elle, avait tout fait basculer. En pays tropical, qu’est-ce donc que le soleil, sinon la plus usée des métaphores ? Il y a des gens ici et, toi, tu viens pour le soleil ! Catherine s’était tue. Et puis, d’accord, on ne parle plus de tout ça et elle avait commandé un rhum pour elle et un scotch pour lui. On m’avait dit qu’ici les gens buvaient surtout du rhum.

Lucien Saint-Hilaire. Un nom sur une liste. Un jeune étudiant mort durant la manifestation pacifique du bicentenaire de l’indépendance d’Haïti. Il avait été retrouvé avec, dans les poches, un chèque à son nom émis par un grand médecin de la ville, une boîte d’allumettes, un paquet de cigarettes à moitié vide et la lettre. J’ai été contente de te connaître, et ce moment passé ensemble, cela m’a fait du bien. Elle la lui avait laissée avant de retourner dans son pays froid, où le ciel était si différent de celui d’Haïti, où le soleil manquait, et où les jeunes étudiants n’avaient pas le regard déjà si vieux. Ils ne s’étaient jamais revus. Elle le lui avait pourtant écrit. A un de ces jours peut-être. Peut-être ne le pensait-elle pas vraiment. Depuis ce jour, elle n’avait jamais envisagé le revoir. Cet unique jour. Et pourtant, maintenant qu’elle avait vu ce nom, sur cette liste, elle regrettait.

Et si elle l’avait revu ? Avant cette horrible journée, celle où tant de personnes étaient mortes ? Ils auraient discuté, de la mer, du soleil, ou d’autre chose ; elle aurait commandé un rhum pour elle, un scotch pour lui et elle l’aurait dissuadé d’aller à cette manifestation pacifique où de jeunes gens avaient tiré sur d’autres…

Lucien Saint-Hilaire… Peut-être se reverraient-ils un jour. Sur une quelconque mer.

(LIKA M., 2de 8)

Texte n°2 :

            Il est mort. L’Étudiant est mort. Voilà ce que se dit l’Étrangère, depuis une heure. Elle n’avait pas trop pensé à lui, elle l’avoue, sauf les soirs de solitude, ou les moments où le soleil lui manquait. Mais maintenant, maintenant qu’il est parti pour toujours, elle a une folle envie de le revoir. Catherine, on ne se rend compte de l’importance d’une chose que lorsqu’on la perd, lui avait un jour dit sa patronne. Ça doit être donc ça. Elle l’avait perdu à jamais. Et aujourd’hui, plus que jamais, elle a besoin de lui. De son sourire. De sa chaleur. Il est mort… L’Étudiant est mort ! Elle se remet à penser à ce soir-là, à ce fameux soir. Elle lui avait demandé Un rhum ? Et il lui avait répondu d’un air moqueur Non, un scotch. Alors, il lui avait ouvert son cœur, et l’avait empli des milles saveurs d’Haïti, du vrai Haïti, sans préjugés ni clichés. Haïti… Ce beau pays… Mais l’Étudiant est mort maintenant. Jamais elle ne pourra revivre un tel moment… Non un scotch. On m’avait dit qu’ici les gens buvaient surtout du rhum. Pas tous. Lorsqu’elle se surprenait à penser à lui, c’était en réalité tout Haïti qu’elle se représentait. Car tout en lui était Haïti ; son sourire, son accent, ses gestes... C’est ce qu’elle avait pensé, en tout cas, ce soir-là. Haïti ce beau pays… Quand on lui demandait de décrire Haïti, elle rayonnait d’un éclatant sourire, et pouvait parler, parler, parler durant des heures de ce pays, en oubliant un peu cette journaliste, mais en laissant la femme qu’elle était refaire surface, comme ce fameux soir. Alors, par quoi voulez-vous qu’on commence ? C’est comme vous voulez. Peut-être par votre enfance. Et il n’avait pas dit un mot. Il avait regardé son verre, et l’avait fini. Il est mort… L’étudiant est mort… Une fois, elle avait failli revenir à Haïti, pour retrouver l’Étudiant, retrouver cette femme qui était en elle. Mais au dernier moment, à la dernière minute, à la dernière seconde, elle avait renoncé. Catherine, l’amour est une faiblesse pour nous, les femmes avait dit sa patronne, Si tu veux réussir ta carrière, fais comme moi, oublie les hommes. C’est ce que l’Étrangère avait fait, avant de rencontrer l’Étudiant. Elle lui avait dit ce soir là On dit qu’ici vous êtes tous des danseurs. Et il lui avait répondu Non, je ne danse pas beaucoup. C’est à ce moment là qu’elle avait eu envie de le voir danser, danser près d’elle. Mais elle n’avait rien dit. Il voulait marcher, alors elle l’avait suivi, en essayant de se retenir, de retrouver la journaliste, et d’empêcher l’ouverture de son cœur. Mais elle avait commencé à parler du soleil, et l’Étudiant s’était emporté, et avait fait entendre qu’il en avait marre du soleil, et de cette interview, mais pas d’elle. Non. Pas d’elle. Si tu veux réussir ta carrière, oublie les hommes. Oublie les hommes. Non. C’était trop tard de toute façon. Il avait réussi à ouvrir son cœur. Avec douceur, mais un peu violemment aussi. Car on n’ouvre pas un cœur comme celui-là seulement avec des mots d’amour. Il avait ouvert son cœur, et elle s’était laissée faire. Et aujourd’hui, il est mort. Elle avait appris cela, lors d’un reportage. Des images. Des images d’abord pleines d’espoir, puis tout un coup, pleines de sang. De sang et de brutalités. Elle s’était donc renseignée sur les noms des décédés. Et puis… Lucien. Je m’appelle Lucien. Lui avait-il dit ce soir-là, juste avant de la quitter. Lucien. C’est ce prénom qu’elle avait lu, parmi les autres qui avaient eux aussi quitté ce monde pour toujours. Et si, à la place de cette journaliste qui avait réalisé ce reportage, elle avait été là-bas ? Elle aurait d’abord cherché Lucien. Puis elle aurait réussi à le faire changer d’avis. Oui. C’est cela. Elle l’aurait pris dans ses bras, l’aurait aimé et l’aurait emmené loin de cette brutalité, en oubliant le reportage qu’elle aurait dû faire. Puis après ? Elle aurait peut-être réussi à trouver un travail en tant que journaliste à Haïti. Elle serait restée là-bas. Sous le soleil. Avec Lucien. Ils auraient fait des enfants. Des métisses. C’est fini, Catherine. Oublie-le. Si tu veux réussir ta carrière, oublie les hommes, Catherine. Oublie Lucien, Catherine.

(Shaïma G., 2de 8)

19 décembre 2015

Autour de Bicentenaire de Lyonel Trouillot : une sélection de ressources pour découvrir Haïti, sa culture, son histoire.

Tous les livres, disques, films présentés ci-dessous peuvent être empruntés gratuitement dans le réseau des médiathèques de l'agglomération d'Evry-Centre-Essonne.

Consultez le catalogue en ligne des médiathèques de l'agglomération pour voir s'ils sont disponibles, et dans quelle médiathèque : http://mediatheques.agglo-evry.fr/EXPLOITATION/accueil.aspx

  1. Des romans d'auteurs haïtiens

La littérature haïtienne, francophone ou créole, est d'une très grande richesse.

Parmi les nombreux écrivains haïtiens, on lira avec profit :

  • Dany LAFERRIERE

  • Yanick LAHENS

  • Louis-Philippe DALEMBERT

  • Jacques-Stephen ALEXIS

  • René DEPESTRE

  • FRANKETIENNE

  • Jean METELLUS

  • Jacques ROUMAIN

  • Gary VICTOR

  • Mimi BARTHELEMY

  • Edwige DANTICAT

  • et bien sûr tous les autres ouvrages de Lyonel TROUILLOT

Une présentation de ces auteurs (et de beaucoup d'autres) et de leurs œuvres est disponible sur l'excellent site « Île-en-île » : http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/haiti/paroles.html

  1. Des romans sur Haïti

- Dominique BONA, Le manuscrit de Port-Ebène, Grasset, 1998

- Anthony KAVANAGH, Haïti sangs mêlés, M. Lafon, 2001.

- Michel PEYRAMAURE, Les roses noires de Saint-Domingue, Presses de la Cité, 2007

- Madison SMARTT BELL : la trilogie : Le Soulèvement des âmes, Le Maître des carrefours et La Pierre du bâtisseur (Actes Sud)

  1. Des ouvrages historiques, géographiques, anthropologiques...

- Guide touristique sur Haïti (Guides Gallimard, 2000)

- Jane Evelyn ATWOOD, Haïti, Actes Sud, 2008 (recueil de photos)

- Christophe WARGNY, Haïti n'existe pas, 1804-2004, deux cents ans de solitude, Autrement, 2003

- Pierre PLUCHON, Haïti, république caraïbe, Ecole des Loisirs, 1974

- Pierre PLUCHON, Vaudou, sorciers, empoisonneurs, de Saint-Domingue à Haïti, Karthala, 1987

- Louis-Philippe DALEMBERT, Vodou ! Un tambour pour les anges, Autrement, 2003

- Alfred METRAUX, Le Vaudou Haïtien, Gallimard (« Tel »), 1989

- Laënnec HURBON, Les mystères du Vaudou, Découvertes Gallimard, 1993

- Article « Toussaint Louverture » dans le Dictionnaire historique de la Révolution française

- Pierre PLUCHON, Toussaint Louverture, Fayard, 1989

- Madison SMARTT BELL, Toussaint Louverture, Actes Sud

- Catherine-Eve ROUPERT, Histoire d'Haïti, la première république noire du nouveau monde, Perrin, 2010

  1. Des films

- Charles NAJMAN, Royal Bonbon (2008)

- Raoul PECK, Assistance mortelle (2013)

- Arnold ANTONIN, Chronique d'une catastrophe annoncée (2004)

  1. Des sites internet

Recettes de cuisine haïtiennes :

http://olivier.maury2.free.fr/haitiadoption/cuisine_haitienne/gastronomie_haitienne.htm

Panorama de la musique haïtienne :

http://www.musiquehaitienne.fr/

  1. Des disques

- Toto BISSAINTHE, Haïti chanté

- Jacques SCHWARTZ-BART, Jazz racine Haïti

- Rough Guide, la musique de Haïti (compilation, dont JB Nemours)

- Haïti direct (compilation de musique haïtienne des années 1960 et 1970, STRUT records)

- Compas, la légende (compilation)

  1. Des articles de presse accessibles en ligne

Le Devoir (Canada), 19/12/2015 : « Haïti, le pays qui veut respirer » (interview d'écrivains)

http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/458391/haiti-le-pays-qui-veut-respirer

Le Monde, 17/12/2015 : « Nouvelle manifestation de l'opposition pour contester les résultats électoraux en Haïti ».

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/12/17/nouvelle-manifestation-de-l-opposition-pour-contester-les-resultats-electoraux-en-haiti_4833433_3222.html

AFP, 15/12/2015 : « Haïti : la police veut freiner la hausse de l'insécurité dans la capitale »

https://fr.news.yahoo.com/ha%C3%AFti-police-veut-freiner-hausse-lins%C3%A9curit%C3%A9-capitale-093519091.html

Radio-Canada, 12/12/2015 : « Plus de 200 000 enfants exploités en Haïti »

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2015/12/12/003-enfants-jeunes-travail-exploitation-haiti-restaveks-choc.shtml

L'Actualité, 19/11/2015 : « A propos de zombies »

http://www.lactualite.com/culture/essais-etrangers/

  1. Sur Twitter

Presse haïtienne :

@HaitiLibre

@HaitiNewsNet

@hpnhaiti (Haïti Press Network)

@nouvelliste (Le Nouvelliste : quotidien haïtien)

Autres comptes à suivre ou consulter :

@MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti)

@undphaiti (Programme des Nations Unies pour le développement)

@ileenile (Littérature des îles francophones)

09 septembre 2015

4ème édition du Prix littéraire François Truffaut : le cru 2015-2016

Les élèves des 3 classes de 1èreL,  2de6 et 2de8, liront cette année, dans le cadre du Prix littéraire François Truffaut, 5 œuvres qui font un lien entre la littérature, l'histoire et les civilisations anglo-saxonne et espagnole, afin d'enrichir leur culture générale et de leur permettre de faire le pont entre les différentes matières.

Au cours de l'année, dans les différentes matières, ils débattront autour de ces lectures et défendront leur préférée lors de la table ronde pour l'attribution du prestigieux prix Truffaut, en fin d'année.

Ces élèves rencontreront aussi un des écrivains et participeront à un atelier d'écriture avec un journaliste critique littéraire.

Les 5 ouvrages de l'édition 2015-2016 sont :

- Bicentenaire, de Lyonel TROUILLOT (édition Hatier)

- Pas pleurer, de Lydie SALVAYRE (édition Points)

- Ce qu'il advint du sauvage blanc, de François GARDE (édition Folio)

- La Saison de l'ombre, de Léonora MIANO (édition Pocket)

- The absolutely true diary of a part-time Indian, de Sherman ALEXIE (édition Andersen)

Toutes ces éditions sont des collections de poche.


26 mai 2015

Les élèves de seconde laissent libre cours à leur imagination... et en anglais SVP !

Quelques travaux d'élèves de seconde du lycée Truffaut, inspirés de The Absolutely True Diary of a Part-Time Indian de Sherman Alexie, dans le cadre du cours d'anglais et du "Prix littéraire François Truffaut" 2015.

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26 mars 2015

Quand les élèves de Seconde 6 parlent des "Heures Silencieuses" de Gaëlle Josse...

L’histoire d’une jeune femme qui veut travailler comme un homme, voyager comme un homme.

Une femme qui veut être libre de ses choix.

Magdalena dénonce sa vie ennuyeuse de femme au foyer à travers un journal.

Elle habite la Hollande, au 17ème siècle, au moment où le commerce maritime hollandais est à son apogée. Grâce à son père, elle découvre enfant ce métier et devient passionnée par le monde maritime. Malheureusement, le fait d’être une femme ne lui permet pas de travailler. Elle vit par procuration l’existence aventureuse des marins.

Magdalena est avant tout une mère fragile, à cause de ses nombreux accouchements. Elle se réfugie dans la musique, tout comme une de ses filles, pour extérioriser son mal-être.

Ce roman est intéressant du fait qu’il décrit la vie d’une femme aisée en Hollande au 17ème siècle. Il explique que les femmes n’ont pas vraiment le choix de travailler, ce qui est assez injuste. Il nous permet de comparer la société actuelle à celle d’autrefois et de montrer les similitudes et les différences entre les femmes du 17ème siècle et celles du 21ème.

Léa, Seconde 6



Pourquoi « Les Heures Silencieuses » ? C'est le temps que la plume de Magdalena a mis à écrire sa vie, seule face à ses sentiments.

Magdalena Van Beyeren nous fait entrer dans son jardin secret tout au long du livre, et nous dévoile ses réels sentiments ; ses sentiments que jusqu'ici personne n'avait connus, et nous, lecteurs, serons ses confidents.

Issue d'une famille aisée, son père étant administrateur de la Compagnie des Indes orientales, la Hollandaise Magdalena, mère de famille, rêve de voyager comme les hommes. Mais la femme du XVIIè siècle n'était pas destinée à cette vie.

Ce livre saura faire naître une réflexion psychologique particulièrement chez les personnes se sentant concernées par son histoire.

Le contexte historique accentue la prise de conscience des lecteurs sur l'évolution des générations.

Salima, Seconde 6



Magdalena n'accepte pas la société de son époque.

Ce livre se déroule en novembre 1667à Delft, Magdalena nous confie ses plus intimes secrets qu'ils soient heureux ou tragiques... Elle nous raconte ses fantasmes amoureux et ses peurs les plus profondes. Et toute cette histoire tourne autour d'un tableau d'Emmanuel De Witte.

Ce livre nous emporte à l'époque de Magdalena, où les femmes n'ont aucune autorité. Magdalena nous fait partager ses sentiments et nous montre la réalité de cette époque. Voilà pourquoi ce livre est intéressant et que l'on ne peut s'arrêter de le lire en plein milieu car à chaque chapitre il y a un nouveau secret ou de nouvelles informations sur un secret raconté.

Ambre B., Seconde 6




Comment une femme peut-elle transmettre des idées modernes à travers une femme du XVIIè siècle ? La vie de femme au XVIIè siècle est une soumission aux hommes. Magdalena Van Beyeren est une femme solitaire, elle renferme en elle de nombreux secrets sur sa vie qu'elle a trop longtemps gardés pour elle. Magdalena arrive à un moment de sa vie où elle ressent le besoin de se confier. Les Heures silencieuses nous fait entrer dans les pensées d'une femme appartenant à une époque différente nous faisant ressentir chacun de ses sentiments. Le manque de détails laisse quelques questions sans réponses et ne satisfait pas entièrement le lecteur.

Johanna, Seconde 6




Qui est cette mystérieuse femme de dos ?

Ce tableau tout aussi mystérieux a inspiré l'écrivaine Gaëlle Josse et l'a poussée à répondre à cette question qui nous obsède.

Une vie de femme au XVIIè siècle est en soi une tragédie, l'absence de droits et de libertés. Magdalena, notre héroïne principale, est en apparence une femme typique de l'époque, elle en est presque banale. Au fur et à mesure de la lecture, la vie de Magdalena est de plus en plus intéressante, une accumulation de soucis, de rêves brisés et de désirs refoulés.

On peut cependant regretter que notre voyage dans la vie et la mémoire de cette femme étonnamment en avance sur son temps ne soit pas plus long.

Ambre D., Seconde 6

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