Blog de Français de la seconde 3

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Mot-clé - pastiches

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03 février 2009

Être ou ne pas être: telle est la question. CHANTRAN Caroline.

Réécriture moderne du monologue d'Hamlet.

Nous prenons vie par le regard des autres, comme on meurt sans leurs convoitises, leurs jalousies. "Être", qu'est-ce-que cela signifie ? Cette expression ne veut rien dire, elle prend naturellement la forme de la perfection que nous construisons ! Voilà ce que la plupart d'entre nous aimeraient être ! Et pour ceux qui ne sont pas ? Nous souffrons mais nous existons malgré tout, malgré l'indifférence et l'invisibilité que nous representons. Je ne dis pas que les personnes qui sont  (ici, les personnes désignées par le mot "être"), n'ont aucun malheur, aucune souffrance, aucun déchirement dans la poitrine...

Le fait "d'être" ou "de ne pas être", c'est nous-même qui l'interprétons ! Bien sûr, nous avons chacun un idéal bien précis! Nous voulons toujours l'atteindre, toujours un peu plus... Alors dès que nous le pouvons, nous nous propulsons, ou au contraire, nous nous ralentissons car nous avons peur. Peur ? Oui, peur ! On se cache, nous faisons comme si nous n'en étions pas conscients, pour ne pas se décevoir et se lamenter, même si ses sentiments nous ont déjà submergés !

Que personne ne nous remarque, ça fait mal, le monde entier peut en témoigner ! Au fond, nous nous disons que c'est mieux ainsi, nous nous protégeons par peur de la souffrance ! Nous nous preservons, nous sommes discrets, puisque se cacher c'est tellement plus facile, mais tellement plus douloureux ! Moi, être discrète, ça me convient, très bien d'ailleurs ! C'est tellement plus simple ... Mais est-ce pire que le regard haineux des autres ? Peut-être, cela dépend des sentiments ! Et ensuite, ceux qui ont été ne sont plus ! Alors ils sombrent comme toutes les personnes... Après ils se relèvent pour remonter le sommet, ou ils se stabilisent pour ne plus se montrer et vivre, sans contrainte...


Ecriture d'invention par Sallé

Voici une autre suite au monologue de Chatterton. Si vous voulez lire le début, cliquez ici.

Enfin, tous mes textes sont partis loin de cette vie odieuse, de ce monde ingrat. Soit, je vais mourir (il boit encore de ce poison) il doit en être ainsi. Toute ma vie fut un long fleuve de désespoir; de solitude, de tristesse. ASSEZ, je ne peu plus, je n'ai plus la force de continuer, poison, agit vite, je veux vivre en toute liberté ( il lève les mains vers le ciel  en souriant d'une très grande joie ironique , car la peur de mourir est présente dans son esprit). Pourquoi cet homme me méprise à se point ? Tout était parfait jusqu'au moment ou il a écrit cet article, qu'il soit maudit, il a  détruit toute ma vie. Pourquoi c'est-il intérressé à moi ? je ne sais pas. Haaaaaaaaaaa ! j'ai mal au ventre ( il se tient le ventre, à genoux, par terre ) ça est, je sens le poison, il commence a faire effet, OUI ! je vais enfin voler vers d'autres cieux, ce monde ne peut pas contenir un aussi talentueux écrivain que moi. CIEL ! ouvre moi tes portes, ouvre moi ton cœur, accueille moi, pas comme ce monde qui n'a pas su m'écouter. Au moin, j'aurais appris plusieurs leçon, toujours faire confiance a soit même et le plus important, on est jamais mieu servit que par soit même. Haaaaa, haaaaa, je meurt ( il tombe sur le tapit prêt de l'endroit ou il recopié ces textes qui l'on conduit tout droit vers le suicide ). Et oui, cela est ma vie ! La prochaine fois j'écrirais mes textes moi même. Adieu monde cruel; adieu monde criminelle et oui c'est l'auteur de ma perte, toi et toi seul m'a conduit tout droit vers le suicide ( des larmes de dégout et de tristesse coule le long de sa joue pâle, tellement pâle que sa joue ressemble a du plâtre ) je ... je... je me... je me sent mal, j'ai mal ( il crache du sang en étant étendu par terre ) s'a y est, c'est fini, je vois la lumiere, adieu.

Ecriture d'invention: suite de la scène de "Chatterton" d'Alfred de Vigny par Anelle

Voici la version proposée par Anelle de la suite de la scène où le poète Chatterton décide de se donner la mort :

Il lève les yeux au ciel, et déchire lentement ses poèmes, dans l'attitude grave et exaltée d'un homme qui fait un sacrifice solennel.

Je n'arrive plus à me contrôler, seul la tristesse et la douleur m'envahissent. Ce monde ne m'appartient plus, il m'a déjà fait une première mort à l'intérieur de moi-même. Alors, autant en faire une autre à l'extérieur, celle qui sera sûrement un mal pour un bien.
Je rejoindrai mes chers poèmes partis avant moi, je les admirerai avec passion. Je sais que je pourrai enfin écrire de nouvelles œuvres avec paix.

Chatterton se détruit aussi violemment qu'on a détruit ses oeuvres. Il s'assoit sur son lit, torse nu, prend un couteau, avec une lame tranchante. Chatterton l'enfonce au plus profond dans son coeur, il a l'impression de ressentir la douleur, la fois où il a été accusé d'imposture.

Ma vie se termine sur ce dernier mot "Adieu".

C'est ainsi qu'il met fin à ses jours et part au ciel rejoindre Skirner et ses poèmes en ayant comme dernier souvenir le visage de sa belle et tendre Kitty Bell.

Mais, il laisse tout de même entre ses mains , son dernier poème adressé au peuple où il répond à l'article paru dans le journal.

Il restera allongé dans son lit.

L'éditeur du journal arrive dans sa chambre pour avoir une conversation sérieuse :

L'EDITEUR : Monsieur Chatterton, c'est l'éditeur du journal. Êtes vous là ?  Il rentre dans la maison et monte dans sa chambre. Ô mon dieu! Chatterton est mort ! Des secours, s'il vous plaît, le célèbre imposteur s'est tué ! le célèbre imposteur s'est tué !le célèbre imposteur s'est tué !
Choqué, l'éditeur voit son dernier poème posé sur le lit qui était adressé au peuple et apprend la vérité, qu'il était bien l'auteur de ses poèmes.


Réponse de la muse au poète par Laaroussi

 Voici une autre version de la réponse que la Muse fait au poète, d'après le poème de Musset que vous pouvez lire ici.      

O Poète ! Dans la mort tu ne pourras pas aimer;

L' Amour ne doit pas apporter la souffrance;

L' Amour n'est pas une monnaie d'échange;

     L' Amour ne permet pas de sentir

La source que seul l'inspiration peut t'offrir.

 

L'inspiration se puise dans la joie et la paresse;

L'inspiration revient sans cesse et sans bassesse;

 Alors qu'une fois perdue, il est difficile de retrouver l' Amour.

L'inspiration apparait lors des folles expériences d'un jour.

      J'inspire, je suis donc une fleur qui ne fane jamais.

Mon cœur est le reflet de l'inspiration, il se doit d'être fermé

Ce n'est pas l'orgueil qui m'a dévoré,

Mais la passion qui m'a inondé.

Renaitre ne m'intéresse pas,

Puisque dans les fleurs éternelles, je vis déjà.  

Suite d'une scène de la pièce Chatterton d'Alfred de Vigny (1835 ) par Maeva

Écriture de la suite du monologue de Chatterton, où le poète décide de mettre fin à ses jours.

Il lève les yeux au ciel et déchire lentement ses poèmes dans l’attitude grave et exaltée d’un homme qui fait un sacrifice solennel : Je n'en peux plus. Moi, Chatterton un homme honnête et franc,  j’ai le peuple à dos, ils me prennent pour un imposteur. Ils se trompent tous !

Mettre fin à mes jours serait la meilleure des solutions, de toute façon personne ne s’en apercevra. Mais je ne pars pas seul je suis avec vous mes poèmes bien aimés, jamais je ne vous laisserais seuls dans ce monde de brutes, il est de même pour vous je vous emmènes avec moi au paradis où nous aurons tous le temps de nous contempler. 

Assis sur son lit, le dos droit, avec sa chemise entrouverte, il décide de se donner la mort en buvant lentement  un poison. Chatterton  ferme les yeux et une douleur horrible le prend :

Ahhhhhhhhhh, mais qu’est ce qui m’arrive ? Kitty ? Kitty Bell c'est vous ? Mais pourquoi êtes-vous habillée de blanc, pourquoi vous êtes aussi pâle ?

De longues sueurs coulent sur le front de Chatterton et des hallucinations de sa bien aimée lui viennent. Son souffle et ses mots se font de plus en plus rares.

Mais ... Kitty ... Je ... Vous ... Ai....

A c'est mots ses yeux se ferment, Chatterton est mort , il part au ciel rejoindre ses poèmes bien aimés ...

Ecriture d'invention : Imitation d'Hamlet par Thomas

Réécriture du monologue d'Hamlet par un Hamlet contemporain.

       Hamlet - "Être ou ne pas être : telle est la question. Peut-on espérer vivre sans argent aujourd'hui ? Tout le monde en parle en permanance. Payer, acheter, vendre, ... gagner ? Peut-être. Ou remporter. En tout cas, il faut le mériter. Mais en ces moments difficiles, on nous parle de crise. On a du mal à en "gagner" mais beaucoup plus de facilité à en "perdre". Comment "pert"-on de l'argent ? En le dépensant. Mais que reçoit-on en dépensant cet argent ? Un bien. Alors, est-il vraiment dépensé ? Ne faut-il pas tout simplement dire "échanger" ? Quoi qu'il en soit, tout le monde a besoin de cet "argent". Et de plus en plus. Sauf qu'aujourd'hui, on échange notre argent contre quelque chose d'assez équitable alors que demain, cette même chose s'échangera sûrement contre plus d'argent. Alors comment faire pour "gagner" plus d'argent ? Ou comment en "perdre" moins ? Est-ce que la vie mérite-t-elle d'être vécue sans argent ? En ce moment, peut-être pas. Si on a besoin d'argent pour vivre, la vie se "gagne"-t-elle ? Avons-nous remporté quelque chose pour mériter la vie ? L'argent sûrement... 

Non, je ne pense pas. Sinon, nous serions des fils et des filles de l'argent. Il est vrai que toute notre vie est consacrée à ce gain d'argent, mais il y a d'autres bins, d'autres bonheurs qui éxistent et qui ne nécéssitent aucun sous. L'amour... Quoique. Les femmes demandent toujours d'être des princesses et les hommes leur offre des tas de cadeaux... Mais l'amour réel, c'est impossible à décrire. Et tant mieux ! Si l'amour était descriptible, il serait "facile". Et puis, c'est tellement beau de ressentir quelque chose que personne ne peut comprendre...

"Question" par Cécile Le Guennec

         Notre société d'aujourd'hui est-elle ou n'est-elle pas compréhensible Telle est la question de notre présent. Y aurait-il pour un étranger un semblant de compréhension pour cette société intolérante ? Comment peut-on règler ces problèmes d'incompréhension pour que cet étranger ne se sente plus exclu de ce monde ? Peut-il venir pour rèver que cette société est meilleure que la réalité ? Mais ces rèves pourrait-elles devenir des cauchemars ? Le fait de dormir peut nous faire oublier cette triste réalité jusqu'à mourir dans un profond sommeil. Les différences qui sont invoquées ne peuvent-elles pas être perçues comme des qualités au lieu d'être transformées en causes de conflits ? Les Hommes ne pourraient-ils pas vivre en harmonie, tous mélangés malgré leurs différences ? Chaque personne devrait se sentir à l'aise et respecté dans ses particularités individuelles. Chaque culture devrait être partagée sans rejet ni dégoût, sans ethnocentrisme.

         Est-ce que le fait de lire ces lignes pourrait changer cette société pleine de tensions et de haine ? Je ne crois pas....Cette société est comme cela et ne changera pas. C'est une fatalité.

Texte inspiré par le monologue d'Hamlet, que vous pouvez lire ici.

Suite de "Nuit d'août" d'Alfred de Musset par Lorianne

Ce travail d'écriture d'invention est une suite suite du poème d'Alfred de Musset, "Nuit d'août", dont vous pouvez lire le texte ici.

Voici la réponse de la Muse au poète, inventée par Lorianne :


Nuit d'août

La Muse


Ô Poète! que m'importe l'amour ou la haine ?
Tu aimes et tu pâlis, tu souffres et tu aimes,
Sans génie tu n'aurais point de baiser,
Sans inspiration tu n'aurais point d'amour,
Toute source n'est pas impossible à tarir.

Ne chante pas seulement joie et paresse
Mais chante aussi tristesse et liberté,
Vis ta vie avec plus de raisons et d'inspiration,
Tout homme ne peut jurer de vivre sans maîtresse
Ainsi que de vivre et mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'amour qui te dévore,
Cœur gonflé de joie qui t'es cru ouvert.
Aime et tu mourras; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir aimé, il faut oublier ;
Il faut souffrir, après avoir aimé.

To be or not to be. (transposition du monologue d'Hamlet par Déborah Vaillant)

                        Être ou ne pas être: telle est la question.

  Être quelqu'un dans une société où tout le monde se ressemble revient alors à être une personne parmi tant d'autres, donc ne pas être. Comment devenir une personne à part, une personne reconnue du monde entier ?! Alors que la société d'aujourd'hui nous incite à nous fondre dans la masse. Lorsque je marche dans les rues, je suis entourée de dizaines de personnes, je me sens petite, perdue dans ce monde si grand, hypocrite, blessant...

  Comment connaître le bonheur ? Lorsque l'on est prêt à l'atteindre, il nous échappe. Il est composé de tant de pièces, qu'il en manque toujours. Tant de fois nous avons envie de tout lâcher, de tout quitter, pour enfin être libéré de nos souffrances. Mais il reste toujours des personnes en qui on a placé un espoir, ce sont elles, qui nous raccrochent à la vie. Celles pour qui on avance, malgré tout. Alors on s'efforce de garder la tête haute, et on se dit que demain sera un jour meilleur, ou pas. Malheureusement, plus le temps passe, plus les problèmes s'accumulent et on ne sait plus s'en sortir. Mais la vie n'est jamais monotone, certains jours tous nos malheurs disparaissent, on croit enfin avoir atteint le bonheur, mais il s'en va, rattrapé par d'autres soucis. Le bonheur arrive lorsqu'on ne s'y attend pas, il se trouve dans les choses les plus simples de la vie. A nous de savoir les apprécier.

  Bien sûr, il arrive souvent des moments où je me sens bien, ceux que je passe en la compagnie de personnes qui me sont chères, alors là seulement, je ne pense qu'à rire et m'amuser. Mais dès que je me retrouve seule, la nostalgie m'envahit à nouveau. Mes souvenirs m'assaillent et je me noie dans une vague de questions et de remise en questions, de doutes et de peur, une vague qui ne cessera sûrement jamais de grandir. J'aimerais que le temps s'arrête, ne serait-ce qu'un court instant, une fraction de seconde, juste le temps de regarder en arrière et de me rendre compte du chemin que j'ai déjà parcouru. Ce chemin dur à accepter mais qui est bel et bien là. Il faut relativiser et se dire que même si le sourire n'est pas toujours là, il l'a déjà été.

  Au fond, je pense que ce qui nous fait avancer, c'est l'amour. L'amour, le seul, le vrai, celui qui ne s'explique pas. C'est l'amour qui donne un sens à notre vie. Aimer ou haïr ?  Sourire ou souffrir ? Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence. Il n'y a qu'un pas entre ces deux sentiments, qui tout les deux, procurent une sensation qui dépasse la raison, proche de la folie. Pourquoi aimer alors que c'est ce qui nous fait souffrir ? Pourquoi haïr ceux qui nous ont fait sourire ? C'est bien là un problème de la société. On aime sans raison et on hait sans raison. Encore faut-il savoir ce que ces mots signifient, car ils sont à mon goût trop utilisés de nos jours. On parle d'amour alors que l'on apprécie tout juste la personne, on parle de haine alors que c'est seulement une faible colère. L'amour finit souvent en haine, mais la haine finit-elle souvent en amour...?

 

J'essaye de me construire, à travers mon passé et mes erreurs, mais aussi grâce à mes réussites et mes souvenirs. Ils sont les piliers de ma vie, des piliers solides, inébranlables, qui tiennent la route et restent droits quelque soit le vent qui s'abat sur eux. Ils permettent à ma vie de ne jamais s'écrouler, de toujours pouvoir rebondir et repartir de plus belle. Alors là seulement je deviens quelqu'un. Car ces piliers m'appartiennent, ils me sont propres.

 Pour lire le monologue d'Hamlet, cliquez ici.

Ecriture d'invention par Maissa.

 

                               TO BE OR NOT TO BE ... ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

Réécriture du monologue d'Hamlet par une âme romantique d'aujourd'hui.

     La vie vaut-elle vraiment la peine d'étre vécu aujourd'hui ?
Dans la vie il n'y a que la peine, la tristesse, la mort, la souffrance, la solitude, les regrets, les malheurs, la déception  ...

     Vivre et mourir. Voilà comment finira notre vie,( ponctuation) ce que l'on peut se demander c'est comment allons-nous mourir et quand notre heure viendra de passer de vie à trépas.
Notre vie a beau être belle et joyeuse ce qui est rarement le cas de nos jours, elle ne le sera jamais vraiment car la mort est chaque jour à nos côtés, elle nous suit quoi que l'on fasse, où que l'on soit. La mort nous guette et nous prendra notre vie sans remords, sans rancune et sans explications. On pense toujours que nous avons le temps, que nous contrôlons notre vie, alors que nous ne contrôlons rien du tout àpar peut-être les choix que l'on fait.

La vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécu, je ne sais pas. Mais pour répondre à cette question, il faut vivre la vie comme elle vient. Ne pas regarder nos erreurs du passé car elles sont passés et ne pas se demander que sera notre futur car il reste encore à écrire mais vivre notre présent comme il vient avec ses joies et ses souffrances.
Et quand notre heure viendra de dire adieu à ce monde, nous pourrons savoir si notre vie valait la peine d'être vécu ou non.  

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