Apolitt' (mais pas que...)

Les mots pour le dire: petit lexique de l'analyse littéraire... Première partie: le récit.

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"En fait, il raconte une histoire où le monsieur et la dame tombent amoureux"... Afin d'éviter ce type de phrase dans une copie ou lors d'un oral, voilà quelques mots pour vous aider à structurer votre propos si vous êtes amenés à analyser un récit.

Commençons par le commencement!

1. La composition du récit.

Évitez de parler d'histoire pour qualifier le texte: on parle de récit ou de texte narratif, pour la simple et bonne raison qu'il est raconté par un narrateur.

En parlant de narrateur (celui qui raconte l'histoire), il ne faut pas le confondre avec l'auteur (celui qui écrit l'histoire) ou avec le personnage (celui qui vit l'histoire). Cela dit, il est possible de trouver des textes dans lesquels le narrateur et le personnage ne font qu'un: ce sont les récits à la première personne. Il existe aussi une forme littéraire dans laquelle l'auteur, le narrateur et le personnage ne sont qu'une et même personne: c'est l'autobiographie (récit dans lequel l'auteur raconte sa vie).

Pour ce qui est de la structure du récit, vous pouvez faire appel à vos connaissances sur le schéma narratif (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution et situation finale). Sinon, sachez que le début d'un récit a un nom: c'est l'incipit (ou comment se donner l'air intelligent dans un dîner ;-) ). De même, on peut appeler la fin l'excipit.

Soyez également attentifs à la chronologie des faits et ne passez pas à côté des ellipses (ces passages que l'auteur passe sous silence).

2. Le point de vue (ou focalisation).

Le récit étant raconté par un narrateur, il propose un point de vue sur les événements. Pour cela, trois possibilités:
* le point de vue externe: les faits sont racontés de l'extérieur, de manière totalement objective.
* le point de vue interne: les faits sont racontés de l'intérieur, c'est à dire par un personnage de l'histoire: c'est ce qu'on trouve dans les récits à la première personne.
* le point de vue omniscient (du latin omnis: tout et scio: savoir): dans ce cas, le narrateur sait TOUT, les pensées et les sentiments des personnages, leur passé, leur avenir... Rien ne lui échappe!

3. Quelques types de récits.

La famille du récit est large comme vous le savez... Voilà quelques uns de ses principaux membres:

* le roman bien sûr: récit fictif d'une certaine longueur.

* la nouvelle: récit bref.

* le conte: récit bref commençant généralement par "il était une fois", contenant souvent des éléments merveilleux et dont le but est de transmettre un enseignement.

* la fable (si, si, c'est un récit): texte bref composé d'un récit ET d'une morale.

ATTENTION D'AILLEURS: ce n'est pas parce qu'un texte est écrit en vers qu'il appartient forcément au genre poétique!!!

* l'épopée: récit racontant les exploits d'un héros.

Vous voilà désormais armés pour analyser un récit! 

A suivre: l'analyse du texte théâtral et du texte poétique...


Les mots pour le dire: petit lexique de l'analyse littéraire... Deuxième partie: le théâtre.

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Voilà maintenant quelques termes bien utiles lorsqu'on fait face à un texte de théâtre.

1. Le texte lui-même.

Le texte théâtral a un fonctionnement particulier: il est constitué de dialogue. Les personnages parlent directement, sans l'intermédiaire d'un narrateur. Ils échangent des répliques.

Lorsque la réplique est longue, on parle alors de tirade et, si le personnage est seul en scène, de monologue.

Le dramaturge (auteur) donne parfois des indications aux comédiens sur les gestes qu'ils doivent faire ou le ton qu'ils doivent employer. C'est ce qu'on appelle les didascalies.

2. La construction d'une pièce de théâtre.

Avant tout, on évite les termes d'"histoire" ou d'"intrigue" au théâtre, on préfère parler d'action, pour la simple et bonne raison que les personnages agissent devant nous.

Une pièce de théâtre commence par une exposition, c'est le moment où l'auteur donne au spectateur toutes les informations nécessaires à la compréhension de la pièce. Attention, l'exposition ne se limite pas nécessairement à la première scène. On estime qu'elle est terminée lorsque tous les éléments principaux ont été présentés et que l'action à proprement parler peut commencer.

En ce qui concerne la fin d'une pièce de théâtre, c'est le dénouement puisque le coeur de l'action est traditionnellement appelé le noeud.

Enfin, une pièce classique est le plus souvent divisée en actes eux-mêmes divisés en scènes. Sachez que l'on change de scène lorsqu'un personnage entre ou sort de l'espace scénique et que l'on change d'acte lorsque le rideau se baisse (anecdote historique: au XVIIe siècle, la scène étant éclairée par des bougies, les changements d'actes permettaient de changer ces éclairages... le devant de la scène, où se trouvaient lesdites bougies étant appelé "la rampe", c'est ainsi qu'est née l'expression "les feux de la rampe").

3. Les principales formes théâtrales.

La grande distinction au théâtre oppose la tragédie et la comédie.

* La comédie met en scène des personnages bourgeois et populaires, son action tourne autour de querelles domestiques (le plus souvent, un mariage contrarié par un "vieux barbon" c'est-à-dire un vieux grincheux) et son issue est heureuse. Elle cherche également à faire rire en présentant au public des personnages ridicules et caricaturaux. Le modèle: Molière.

* La tragédie met en scène des personnages nobles, son action tourne autour d'un dilemme (choix impossible) et son issue est malheureuse. Le ton est sérieux et cherche à provoquer des émotions fortes chez le public qui est censé compatir aux malheurs des personnages. Les modèles: Corneille, Racine.

* Le drame est né au XIXe siècle. Les auteurs romantiques en avaient assez des règles contraignantes qui pesaient sur le théâtre et ont décidé de les faire voler en éclats en mélangeant des éléments de comédie et des éléments de tragédie, comme le faisait Shakespeare en Angleterre plusieurs siècles auparavant. Le modèle: Victor Hugo (encore lui ;-) ).

Evidemment, plus on avance dans le temps, plus les dramaturges prennent des libertés avec les catégories.

4. Un dernier conseil.

Si vous êtes amenés à analyser un texte de théâtre, n'oubliez jamais qu'il est destiné à être joué. Essayez donc de visualiser la scène en vous appuyant sur les didascalies afin de rendre justice à cet art :-)

 

Voilà pour le texte théâtral. Si vous avez des questions à ce sujet, les commentaires sont là pour ça!

 

 

 


Les mots pour le dire: petit lexique de l'analyse littéraire... Troisième partie: la poésie.

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C'est là que les choses se compliquent...

La poésie est un genre littéraire qui résiste aux définitions et il est quasiment impossible de le faire rentrer dans une case aux contours bien délimités. On peut malgré tout essayer de trouver des repères sur cette forme d'écriture en disant que la poésie c'est l'art de travailler le langage, de le faire sortir de sa fonction première, la communication, pour le rendre plus esthétique, plus surprenant. Un poète ne cherche pas nécessairement à raconter une histoire ou à transmettre un message: il utilise les mots pour créer une oeuvre dans laquelle toute son imagination puisse s'exprimer. D'ailleurs, qui de mieux placé qu'un poète, en l'occurrence Raymond Queneau, pour définir la poésie? 

Bien placés,

Bien choisis,

Quelques mots font une poésie, 

Les mots il suffit qu’on les aime,

Pour écrire un poème,

On ne sait pas toujours ce qu’on dit,

Lorsque nait une poésie,

Faut ensuite rechercher le thème,

Pour intituler le poème,

Mais d’autres fois on pleure, on rit,

En écrivant la poésie,

Ca a toujours kékchose d’extrême

Un poème.   

Non, non, il n'y a pas de faute d'orthographe à l'avant-dernier vers, juste une volonté de faire sortir un mot de la routine et de la banalité :-)

1. Poésie en vers, poésie en prose.

La tradition scolaire a tendance à associer poésie et vers et, s'il est vrai qu'une grande partie de la production poétique française opte pour l'écriture versifiée, cet élément ne peut être suffisant pour rendre un texte poétique (pour rappel, il existe des récits ou des pièces de théâtre en vers). Le vers est néanmoins apprécié par les poètes car il permet de rythmer un texte et lorsqu'on y ajoute des rimes, de le faire chanter. La poésie entretient un lien très fort avec la musique. Elle travaille les mots sous tous leurs angles: leur sens, leur orthographe mais aussi leur son. Un poème est un objet littéraire complet qui demande à être vu et entendu.

Il existe donc des poèmes en vers, réguliers ou libres, avec ou sans rimes mais aussi des poèmes en prose. Dans un poème en prose, on retrouve des éléments caractéristiques de l'écriture poétique, comme les images ou la musicalité du texte, bref, tout ce qui permet d'esthétiser le texte.

Attention toutefois à ne pas confondre poème en prose et prose poétique. Un roman peut contenir des passages poétiques (c'est la cas de certaines descriptions particulièrement travaillées par exemple) mais le texte ne sort pas de l'univers narratif. Un poème en prose est un ensemble fini qui se suffit à lui-même.

Pour analyser un texte poétique, il faut donc savoir identifier plusieurs procédés d'écriture: ceux qui permettent de faire chanter la langue (vers, rimes, allitérations, assonances...) et ceux qui permettent à l'auteur de laisser aller son imagination (comparaison, métaphore, personnification...), bref, tout ce qui permet de faire sortir le texte de l'ordinaire.

2. Poésie lyrique, poésie engagée.

On a tendance à associer poésie et expression des sentiments. Il est vrai que les poètes ont souvent écrit sur leurs amours, leurs joies, leurs peines... C'est ce qu'on appelle la poésie lyrique. Aujourd'hui, on parle de lyrisme lorsqu'un auteur évoque ses sentiments personnels.

Toutefois, les poètes se sont aussi intéressés au monde qui les entourait et ne se sont pas gênés pour le critiquer. Ils se sont donné une mission, celle de parler au nom de ceux qui ne le pouvaient pas et de guider les peuples vers un avenir meilleur. Victor Hugo disait que le rôle du poète est de faire "flamboyer l'avenir" (rien que ça ;-) ). Ces poètes sont donc des poètes engagés et on peut en citer quelques uns: Victor Hugo, Louis Aragon, Aimé Césaire... Allez, pour le plaisir, la dernière strophe d'"Ultima Verba", un poème tiré du recueil Les Châtiments de... Victor Hugo (pour changer ;-) ). L'auteur, exilé par celui qu'il appelle "Napoléon le petit" (c'est-à-dire Napoléon III), ne se laisse pas faire:

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Au-delà de cette distinction, notez que les poètes ne s'interdisent aucun sujet: tout peut être matière à poésie (que l'on pense à Baudelaire avec sa "Charogne" ou à Ponge avec sa "Cruche") !

Face à un champ si vaste, on peut vite se sentir perdu mais l'avantage c'est qu'il nous offre beaucoup de possibilités d'analyse et de pistes d'interprétation. Donc face à un texte poétique, pas de panique! On prend le texte comme un objet et on le regarde sous toutes ses facettes. Il ne révélera peut-être pas tous ses secrets mais on aura toujours quelque chose à en dire :-)

J'espère avoir été claire, ce qui n'est pas simple lorsqu'on aborde la poésie... Si vous avez des questions, c'est dans les commentaires que ça se passe (ou en salle EG19) :-)


Parlons Science-fiction... Conseils de lecture. 1. La fiction spéculative.

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Aux élèves de 3e (mais aussi à tous ceux que le sujet intéresse)!

Voilà quelques titres parmi lesquels piocher pour le travail qui vous est demandé de présenter dans le cadre de la réflexion "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"... Nous commencerons avec ce qu'on appelle la fiction spéculative, ou roman d'hypothèses (et si...).

Les étoiles correspondent à la difficulté de l'ouvrage, d'une étoile pour les plus accessibles à trois pour les plus ardus.

- Frankenstein de Mary Shelley: texte fondateur du genre dans lequel le docteur Frankenstein tente de défier la mort. Difficulté: *

- L'Île du docteur Moreau de H.-G. WELLS: un scientifique cherche à humaniser des animaux... Difficulté: *

- Le Meilleur des mondes d'Aldous HUXLEY: dans le monde décrit, on utilise la génétique et le clonage pour mieux contrôler les individus. Difficulté: *

- Les Robots d'Isaac ASIMOV: recueil de nouvelles fondateur de la réflexion sur la robotique, premier volume du Cycle des robots (6 tomes). Difficulté: *

- Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques (que l'on trouve aussi sous le titre de Blade Runner depuis l'adaptation cinématographique de Ridley SCOTT) de Philip K. DICK: suite à une guerre nucléaire, les humains ont quitté la Terre. Seuls restent les "spéciaux", victimes de la poussière radioactive, et les Blade Runners, chargés de traquer les androïdes venus trouver refuge sur Terre. Difficulté: *

- La Planète des singes de Pierre Boulle: sur cette planète, les singes constituent l'espèce intelligente dominante. Difficulté: *

- Des Fleurs pour Algernon de Daniel KEYES: des scientifiques mettent au point un procédé augmentant de manière significative l'intelligence. Difficulté: *

Cette liste est, bien sûr, loin d'être exhaustive, le monde de la science-fiction est vaste! Toute remarque ou suggestion est la bienvenue, les commentaires sont là pour cela :-)

 


Parlons Science-fiction... Conseils de lecture. 2. La hard science-fiction et le cyberpunk.

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Voilà maintenant quelques titres appartenant à la hard science-fiction et au cyberpunk.

Les étoiles correspondent à la difficulté de l'ouvrage, d'une étoile pour les plus accessibles à trois pour les plus ardus.

1. La hard science-fiction.

Dans ce genre de science-fiction, les auteurs s'appuient très fortement sur les connaissances scientifiques actuelles.

Attention, ce genre de science-fiction n'est pas toujours très accessible.

- 2001, l'odyssée de l'espace d'Arthur C. CLARK: Le vaisseau Explorateur 1 est en route vers Saturne avec, à son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu, Carl 9000. Que vont-ils découvrir? Difficulté: *

- Titan de Stephen BAXTER: la NASA décide d'envoyer une mission vers Titan, une lune de Saturne qui possède des conditions favorables à la vie organique. Difficulté: **

- La Trilogie de Mars (Mars la rouge, Mars la verte et Mars la bleue) de Kim Stanley ROBINSON, ou le récit de la colonisation de la planète Mars.    Difficulté: *** (Attention! Ces ouvrages sont longs et difficiles d'accès: pour les lecteurs hardis!).

- Double ennemi de Claude ECKEN: le personnage principal se fait cloner pour pouvoir s'entraîner aux sports en apesanteur. Difficulté: *

- Le Monde, tous droits réservés de Claude ECKEN: cet ouvrage aborde de nombreux thèmes comme la génétique, l'immortalité, le clonage: où tout cela peut-il nous mener? Difficulté: *

2. Le cyberpunk.

Genre pessimiste qui s'intéresse aux conséquences possibles des différentes avancées technologiques.

Un ouvrage de référence: Neuromancien de William GIBSON: le héros est un hacker qui, ayant voulu doubler son patron, se voit injecter une neurotoxine qui lui détruit une partie du système nerveux. Comment va-t-il réagir? Difficulté: ***

Comme toujours, la liste n'est pas exhaustive! Vos suggestions et commentaires sont plus que bienvenus!


Les trois glorieuses: bleu, blanc, rouge.

dans la catégorie Histoire des arts


Plein de sang dans le bas et de ciel dans le haut,
Puisque le bas trempa dans une horreur féconde,
Et que le haut baigna dans les espoirs du monde





Le drapeau tricolore tel que le décrit l'écrivain français Edmond Rostand est né du mariage de raison entre la violence des révolutions et l'aspiration à l'idéal qui sert de devise à notre pays: liberté, égalité, fraternité.


Parmi les artistes les plus enthousiastes pour le mouvement révolutionnaire, le peintre Léon Cogniet communique l'idée d'un renouvellement, d'une régénération de la Nation qui se manifeste par la transformation du drapeau royal en ce fameux drapeau tricolore qui sert de symbole à la France depuis bientôt deux cents ans suite aux fameuses Trois glorieuses, ou Journées de juillet de 1830.

Bien que son oeuvre porte en elle le signe de son espérance dans un monde nouveau, plus fraternel et juste, elle sera largement dépassée en notoriété par le fameux tableau du peintre Eugène Delacroix, une allégorie: La Liberté guidant le peuple.


Un jeune Homère en 6eD?

dans la catégorie Productions d'élèves

A la suite d'un travail sur le genre épique, les élèves de 6eD ont dû imaginer le récit du combat d'Hector et de Patrocle. Les textes ont été très réussis! En voilà un exemple:

Patrocle enfile l'armure d'Achille. Le valeureux guerrier est prêt pour le combat le plus héroïque de sa vie contre le glorieux Hector, fils de Priam. Hector est le premier à engager le combat. Tous deux ripostent de coups de lances vifs et rapides comme la foudre de Zeus. Les coups sont tellement puissants que qui l'entend croit entendre se battre deux dieux. Hector cherche l'endroit où sa lance peut être meurtrière pour Patrocle. Il se trouve que son point faible est le talon. Hector se prend d'une ardeur indescriptible et plante sa lance dans le talon de Patrocle. Celui-ci meurt sur le coup. Mais Hector se demande comment il est possible de tuer un demi-dieu aussi facilement. Il prend le corps sans vie, enlève le casque et découvre avec stupeur le corps de Patrocle qu'il avait pris pour Achille. Hector réalise qu'il vient de faire la pire erreur de sa vie mais, tel un guerrier courageux, il prend l'armure d'Achille et la revêt.

Rythme du récit, épithètes homériques, comparaisons valorisantes, tout y est!

Encore bravo à Augustin qui nous montre que l'épopée a encore de beaux jours devant elle :-)

Et vous, qu'en pensez-vous?


Les élèves de 6eD poètes en herbe.

dans la catégorie Productions d'élèves

La poésie ou comment libérer son imagination et sa fantaisie... Les élèves de 6eD l'ont bien compris! En voilà quelques exemples:

* Un acrostiche.

Rusé et malin

Et de couleur rousse

N'approche pas les hommes, et

Aime la forêt.

Roublard, il se cache,

Dans ce poème il est.

Amélie.

L'avez-vous vu?

* Des souvenirs.

Neige douce comme la brise du printemps

Neige froide comme le vent d'hiver

Neige, tu tombes du ciel comme les feuilles d'automne tombent des arbres

Neige, je te verse mes dernières larmes car l'été va te faire fondre

Et moi je vais fondre en larmes.

Charlie.

Mon merveilleux voyage.

Le doux soleil sur mon visage

Et cette odeur de mer

Me rappellent mon merveilleux voyage

Sous le chaud soleil du Mexique.

Ces poissons de toutes les couleurs,

Ce beau ciel bleu,

Ces grands temples incas

Et sa bonne gastronomie.

Les coups de soleil étaient de la partie

Mais ça tu vois, ça n'a vraiment pas d'importance.

Delphine.

L'aventure de la lecture.

Chaque jour, je lis mon livre,

Puis je me plonge dedans.

J'imagine être dans cette forêt,

Rencontrant plein d'animaux étranges.


Entendre le bruit de l'eau

Qui dévale le ruisseau

Et le son des feuilles qui tombent

Sous le vol des palombes.


Puis dormir sous la tente,

Avec les fantômes qui la hantent.

Puis, tôt le matin, le lever du soleil

Qui toujours m'émerveille.

Titouan.

* Un quatrain d'alexandrins avec rimes croisées (oui, oui).

La nuit tombe éteignant toutes les lumières

La pluie tombe doucement sur les carreaux

Ô les derniers regards du soleil d'hier

Repensant aux rayons à travers les rideaux.

Eva.

La poésie française a encore de beaux jours devant elle non? :-)


La beauté cachée des laids, des laids, se voit sans délai, délai

dans la catégorie Histoire des arts

La mode de la caricature dessinée en Europe suit étroitement le développement de l'imprimerie et celui de la presse. On trouve de nombreux exemples de méthodes de dessin publiées par des caricaturistes qui cherchent à communiquer les bases techniques et théoriques de leur art à partir du dix-huitième siècle, en Grande Bretagne notamment (ci-dessus: une planche extraite du traité de caricature du britannique Francis Grose en 1788).

De part sa fonction satirique, moqueuse, la caricature est toujours une provocation, c'est sa raison d'être. Elle se rit des valeurs dominantes, y compris celles qui sont basées sur des critères de goût, telle la notion de Beauté en art. Dans ses séries, Francis Grose se joue des règles de composition et de proportions enseignées dans les cours de dessin où sont formés les artistes de son époque. Ce faisant, il donne une visibilité inattendue à ce que le chanteur français Serge Gainsbourg appelait en 1979 la beauté cachée des laids (Des laids, des laids, chanson de l'album Gainsbourg et caetera).


A la cour du roi Arthur (un petit coup de pouce pour les élèves de 5e)...

Oyez, oyez, chers élèves de 5e (et tous ceux que ce sujet intéresse bien sûr)!

Voilà des liens utiles pour les exposés sur Yvain, Merlin et le Graal. 

De manière plus générale, vous pouvez aller visiter l'exposition virtuelle consacrée à la légende du roi Arthur sur le site de la Bibliothèque Nationale de France.

Bonne découverte!


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