REDACTION SUR LE COMBAT D’UN CHEVALIER

Au château de Camelot, Roland s’ennuyait.  Il avait soif d’aventures. Il fit ses adieux au roi Arthur et partit sur son fidèle destrier avec son écuyer.

 

         Le soir, après avoir chevauché toute la journée, il s’endormit dans une clairière. Vers minuit, il fut réveillé par des bruits de sabots. C’étaient des chevaliers. Ils voulaient s’arrêter pour se reposer. Roland s’approcha doucement puis se cacha derrière un arbre. Ils parlaient assez fort si bien qu’il entendit leur conversation : ces chevaliers étaient en chemin pour assassiner le roi Arthur !

Roland, effrayé par ses propos monstrueux, décida de les suivre dès leur réveil.

Le lendemain, notre héros et son écuyer les suivirent jusqu’à un passage secret à l’arrière du château de Camelot. Roland, qui voulait protéger son roi, sortit de sa cachette et provoqua le chef du complot, en duel. Celui-ci fonça sur lui...

 

         L’adversaire de Roland, portait sur son écu le blason du Danemark : un demi-ovale jaune parsemé de cœurs avec trois lions bleus ayant une couronne sur la tête, les uns au-dessus des autres. Son heaume était gris avec des dorures, il portait un haubert sous son surcot marron et son mantel noir. Il avait un poignard accroché à sa ceinture. Son cheval avait un caparaçon noir.       

Sur l’écu de Roland était dessiné le blason de l’Angleterre : un demi-ovale rouge avec trois léopards jaunes, les uns au-dessus des autres. Sur son haubert, il avait mis un surcot marron et un mantel rouge. Il avait caché une dague dans sa botte. Son cheval possédait un carapaçon gris.

 

         Le duel commença. Ils étaient tous deux armés d’une solide lance. Ils lancèrent leurs chevaux à toute allure.

A force de se donner des coups, les écus se transpercèrent, les heaumes se cabossèrent, ils s’entaillèrent leur haubert... Leurs lances se fracassèrent.

Roland chancela. Pour suivre le code de chevalerie, son adversaire dût descendre de son cheval. Ils continuèrent le combat à pied à l’épée.

Soudain, l’adversaire de Roland l’estourbit d’un puissant coup qui l’assomma. Son écuyer vint à son secours et tenta de le réveiller. Pendant ce temps, le danois s’apprêta à lui donner le coup mortel. Roland se réveilla à temps, sortit sa dague de sa botte et para le coup. Puis, il se releva, récupéra  son épée et lui assena le coup mortel.

                                                                                                                                                              

         Les compagnons du Danois s’enfuirent à la vue du destin funeste de leur chef. Roland raconta aussitôt au roi son aventure, celui-ci le pria alors de rester auprès de lui.

Vous pouvez aussi voir dès maintenant mon exposé sur les armes et les armures des chevaliers.

Ceci est l'épisode deux, pour voir l'épisode un, cliquez ici